Les experts sont persuadés que ces paramètres élevés sont liés en premier lieu à une confiance sans faille dans l'avenir. Quand l'État est incapable de satisfaire les besoins de la partie active de la population, la foi en un avenir radieux disparait, assurent les spécialistes. Cela peut arriver aussi à cause de l'absence de trois facteurs principaux dans le fameux « indice du bonheur », raconte Valery Fedorov directeur général du centre national de l'étude de l'opinion publique.
« Il y a trois éléments qui sont invariablement présents, et cela concerne non seulement la Russie, mais aussi la plupart des autres pays du monde. Le premier, c’est, bien sûr, le revenu. Vivant dans la misère et la pauvreté, il être difficile quand même d’être heureux, malgré un caractère optimiste. Le deuxième paramètre, c’est la santé, et en outre ce qui importe c’est plutôt la sensation subjective : tu te sens sain ou non. Et le troisième est le sentiment de la participation, c'est-à-dire à quel point tu te sens à l’aise par rapport au monde, aux voisins, aux proches, aux concitoyens. »
Il y a quelques années, le centre scientifique britannique New Economics Foundation avait élaboré un indice universel du bonheur. En 2007, quand le centre avait présenté cette cote pour la première fois, la première position était occupée par un des plus pauvres pays du monde – le Vanuatu, petit État insulaire du Pacifique à l'est de l'Australie. Les États-Unis, où l'aspiration au bonheur est fixée dans la Déclaration de l'indépendance comme un des droits inaliénables de la personne, ne figurent même pas dans la première centaine. Selon « la carte du bonheur », faite par les Anglais, l'Amérique latine est parmi les leaders depuis quelques années déjà. L'année passée, elle a pris neuf des dix premières places , ayant cédé seulement la deuxième position au Viêt Nam. Comme nous le voyons, les États avec un niveau de vie objectivement haut et des traditions démocratiques cèdent la place dans « la cote du bonheur » aux pays moins développés.
Le bonheur – c’est une chose contagieuse, croient les spécialistes de l’Université de Harward et de Californie. À leur avis, si dans l'entourage de la personne prédominent des gens bienveillants et souriants, leur conception du monde lui est transmise. De plus - les scientifiques ont mis au point une formule de la contamination par le bonheur. Ayant contracté cette « maladie » une fois, la personne cherche à contracter « le virus » de nouveau... De sorte que vous pouvez « être malade de bonheur » à votre aise. /L