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Dirigeons-nous dans un premier temps dans la ville sicilienne de Trapani (prononocé en italien Tràpani) située à l’extrême ouest de l’île au large de laquelle s’est passée une étape du circuit mondial de RC44, les voiliers longs de 44 pieds ou environ 13 mètres. Les bateaux des 13 équipes en compétition inclinaient leurs grands voiles sous le même angle pour capturer le souffle du vent sous un soleil méditerranéen. La concurrence n’a pas été facile et les équipes ne devaient se départager que dans les tout derniers mètres de la dernière course, relate le site-web sailing.org. Les premières places étaient effectivement distribuées à des compétiteurs différents durant les quatre journées de course. Néamoins le Team Aqua remportait de précieuses places au podium durant les diverses épreuves et la mer s’agitait davantage et un vent arrière faisait déployer les spinnakers aux voiliers. Pour la journée finale le navire Aqua était placé entre CEEREF et Katusha et l’équipe britannique a rempli son objectif de terminer le plus près possible de CEEREF se mettant à égalité avec celle-ci en terme de points mais remportant le tout par le nombre de victoires intermédiaires. Le prochain arrêt du circuit est prévu pour les 25-29 juin à Marstrand en Suède. Merci à la chaîne Youtube de la classe RC44 pour avoir fourni les vidéos de la course.
Nous passons en attendant au judo pour le Grand Slam de Bakou du week-end passé. La finale de moins de 48 kilogrammes chez les femmes opposait deux pays très présents dans le sport : la Turquie représentée par Otgontsetseg Galbadrakh et la Mongolie représentée par Ebru Sahin. Leur duel ne sera pas marqué par de grandes actions spectaculaires mais c’est une lutte de moindre envergure qui s’établira entre les deux sportives. Interrompues de temps à autre par l’arbitre les deux femmes tentent toutes sortents d’astuces pour faire passer une technique. C’était une lutte au niveau des prises jusqu’à ce que la Turque ne saisisse le col de l’adversaire et ne parvienne à coincer sa jambe par l’intérieur dans un contact très serré. Un léger mouvement de sa jambe et du haut du corps lui permettra de faire perdre appui de pied à Ebru Sahin. Son attaque est un uchi mata transformé en ouchi gari en termes de techniques. Résultat : victoire par ippon. Tandis que le poids super-léger des messieurs, légèrement plus lourd que celui des femmes et situé à 60 kilogrammes, a en revanche vu la victoire du Mongol Amartuvshin Dashdavaa qui a su l’emporter sur le Kazakh Askhat Telmanov dans un combat que le commentateur qualifie « d’étincelant ». Le choc des deux hommes décharge en effet une grande énergie et tout se résoudra assez rapidement lorsque Dashdavaa déstabilisé, en pleine chute suite à une technique initiée par Telmanov, trouvera assez de ressort dans son seul pied resté à terre pour se retourner et utiliser l’élan du Kazakh pour lui faire faire une rondade afin de le mettre à terre, les omoplates les premières. Le titre des moins de 60 kilogrammes est à lui.
La Finlandaise Jaana Sundberg était parvenue en finale du Grand Slam de Bakou pour faire face à la Mongole Tsolmon Adiyasambuu dans la catégorie des moins de 52 kilogrammes. Deux techniques rapportent à chacune d’entre elles un waza-ari mais un avertissement reçu par Tsolmon Atoyasambuu fera la différence et le titre ira à Jaana Sundberg. Cependant la Mongolie a sa revanche dans le poids mi-léger des messieurs : là Tumurkhuleg Davaadorj viendra à bout de l’Azéri Nijat Shikhalizade sur un ippon net pour les arbitres.
Dans le poids léger l’Allemande Miryam Roper ne met que 7 secondes pour mener une offensive-éclair garnie d’un ko uchi gari. Sa technique inattendue va déséquilibrer la Canadienne Joliane Melançon qui a oublié une jambe trop avancée fauchée par Miryam Roper. La Canadienne ne pourra pas éviter une chute directe sur le dos. C’est une victoire incontestable de l’Allemande. Du côté des messieurs l’Azéri Rustam Orujov et le Moldave Victor Scvortov disputeront un duel pour l’or un peu plus prolongé. Les prises sont plus réfléchies et posées qu’impulsives et Rustam Orujov construira sa victoire progressivement, obtenant un waza-ari dans un premier temps après avoir propulsé l’adversaire par-dessus sa tête à l’aide d’un pied contre sa taille et une prise de sa ceinture par derrière et en ne lui permettant pas d’attaquer. Cela suffira à l’Azéri pour gagner une médaille d’or devant son public.
Ce nouvel épisode se termine avec cette victoire ! Rendez-vous très prochainement !