C’est une fête très importante pour tous les croyants parce qu’elle évoque le sacrifice consenti par le Seigneur Jésus-Christ au nom du salut des hommes, a dit le chef de l’Eglise orthodoxe russe.
« Le Seigneur nous a vraiment sauvé par sa résurrection. Pour comprendre ce qui s’est passé, citons l’exemple suivant : imaginez quelqu’un qui prend sur lui les crimes de l’humanité et qui, étant innocent, est condamné à une terrible peine. Grâce à cette condamnation tous les criminels retrouvent la liberté. Le Christ a fait quelque chose de similaire, mais à cette différence près qu’il n’a pas ouvert en grand la porte des geôles des pécheurs. Il n’a fait qu’enlever les clôtures. C’est à nous de choisir : ouvrir la porte vers la liberté ou rester en cellule ».
Aujourd’hui, on dit souvent que la société n’a besoin ni de l’Eglise, ni de la religion, qu’il faut oublier les traditions pour déterminer soi-même sa voie dans la vie. C’est une voie qui ne mène nulle part, est cependant convaincu le patriarche. La vraie voie consiste à suivre les lois chrétiennes.
« Les circonstances de la vie, les préjugés, les idées reçues, les fausses valeurs nous font dévier de cette voie. Et c’est une autre voie de salut qui nous est proposée. L’homme peut parfois suivre cette voie toute sa vie, mais il finit par comprendre qu’il est dans une geôle, qu’il n’est pas libre, qu’il est face à un mur. S’il a encore du temps et des forces pour continuer à chercher une issue, il le fait, sinon il abandonne en acceptant sa condition d’esclave. Si on va à la rencontre du Christ, on ouvre cette porte dont il a enlevé les clôtures. On devient libre. On devient capable de vivre en suivant ses lois. On devient capable de vivre pleinement ».
Vivre en suivant les lois chrétiennes est une voie difficile mais noble, que chaque chrétien doit essayer de suivre, poursuit le chef de l’Eglise orthodoxe russe.
« Il n’est pas facile d’être libre. Tout le monde sait à quel point il est difficile de défendre la liberté et l’autonomie d’un Etat. Pour cela, il faut parfois faire des efforts surhumains. De la même façon, il n’est pas facile de préserver sa liberté à soi contre la multitude de spectres, contre la multitude de tentations et d’épreuves qui nous sont envoyés par les forces du mal afin de nous détourner de la notre voie de noter salut.
La Résurrection du Christ, c’est la fête de la victoire et de la liberté. C’est avec ce sentiment que nous devons célébrer ce jour sacré. Prenons la décision d’aller au-devant du Sauveur ressuscité en franchissant la porte qu’il a ouverte pour nous par ses œuvres de charité et de justice, en aidant tous ceux qui ont besoin de notre aide et en faisant triompher la paix, la justice et l’amour chez les hommes.
Le Christ est vraiment ressuscité ! » T