C’est l’économie qui constitue le fondement des relations bilatérales russo-hongroises. Il s’agit avant tout de la coopération dans le domaine de l’énergie. C’était l’un des thèmes clés lors des pourparlers avec les partenaires hongrois, a indiqué le chef de la diplomatie russe.
« On était d’accord pour confirmer notre détermination commune de réaliser pleinement le projet South Stream. On a également discuté les perspectives du renforcement de la coopération dans d’autres sphères : les investissements et les hautes technologies. Notre opinion conjointe était que la réalisation des nombreuses opportunités offertes par la coopération dans ces deux sphères sera facilitée par le travail d’une commission intergouvernementale. Les coprésidents de celle-ci se sont déjà entretenus et une réunion plénière est programmée pour l’automne. Nous saluons les activités des milieux économiques hongrois en Russie, en premier lieu dans les régions russes. Nos collègues hongrois envisagent d’ouvrir des représentations à Irkoutsk, Novossibirsk, Krasnodar, Rostov-sur-Don ».
Les journalistes ont, par ailleurs, interrogé Sergueï Lavrov sur la visite du secrétaire d’Etat américain John Kerry à Moscou. Le ministre a indiqué qu’avec son homologue américain il allait discuter toute une série de questions, en particulier le dossier syrien.
« Concernant le problème syrien les positions russe et américaine sont certes importantes, mais tout ne dépend pas de ces deux pays. L’important, c’est que tous les acteurs extérieurs sans exception se conforment à des accords fixés par le communiqué de Genève du 30 juin dernier. Il s’agit avant tout de renoncer à des prétextes dilatoires visant à ajourner le lancement de négociations directes entre le gouvernement et l’opposition. L’ordre du jour de nos entretiens avec John Kerry comprendra, évidemment, les questions liées à tous les aspects de la sécurité stratégique, y compris au bouclier antimissile. Nous sommes en train de préparer la réponse du président russe au message, qui lui a été envoyé par le président Obama à la mi-avril. Les pourparlers avec Kerry contribueront certainement à ce que cette réponse soit le plus concrète possible ».
