Pour le vice-premier ministre russe Igor Chouvalov, nos pays sont tout à fait capables de trouver un terrain d’entente et des opportunités pour une coopération mutuellement profitable.
« Les technologies nippones sont très appréciées en Russie. La société japonaise a fait de grand progrès ces dernières décennies. Nous, on veut partager avec les Japonais ce qu’on a en Russie. Outre des ressources naturelles et un vaste territoire la Russie est riche en talents. On invite donc des entreprises nipponnes à réaliser ensemble des projets au Proche-Orient et en Sibérie mais aussi dans toute région jugée intéressante par les hommes d’affaires japonais ».
Les Japonais ont présenté leurs technologies dans le domaine de l’urbanisme écologique en montrant, par exemple, comment on pouvait utiliser des eaux usées pour arroser les arbres dans des parcs et jardins.
Quant à la médecine, les opportunités qui s’offrent sont prometteuses. Igor Romanenko, président du conseil d’administration de l’association Russie-Japon, est convaincu qu’une coopération dans ce domaine offre de belles perspectives aux médecins et aux patients.
« On pourrait emprunter beaucoup au Japon. Si on construit des centres pour grands brûlés ou des centres médicaux dans l’Extrême-Orient, ce sera alors un très grand progrès. Par ailleurs, les Japonais ont lancé la mode du tourisme médical. S’il y a une coopération dans ce domaine, on pourra rester sur place. On pourra coopérer avec les Japonais pour construire des centres médicaux chez nous, dans l’Extrême-Orient mais pas seulement. Parce que les équipements médicaux nippons sont parmi les meilleurs au monde ».
Lors de son entretien avec le président russe Vladimir Poutine, le Premier ministre nippon Shinzo Abe a annoncé son intention d’intensifier la coopération économique. De son côté, la Russie s’est montrée très intéressée par la proposition de la délégation japonaise. Le vice-premier ministre russe Igor Chouvalov a déclaré que Moscou ferait tout son possible pour créer les conditions les plus confortables pour les investisseurs nippons. /L
