Le gouvernement syrien est prêt à dialoguer avec toutes les forces politiques du pays, y compris avec ceux qui ont lutté, l'arme à la main, contre le régime de Bachar el-Assad, mais qui sont prêts à déposer les armes, a déclaré lundi le premier ministre syrien Wael al-Halki.
"Nous sommes ouverts au dialogue avec toutes les forces politiques et sociales, y compris avec l'opposition et les groupes armés prêts à déposer les armes", a indiqué le chef du gouvernement.
Lundi, M.al-Halki a survécu à un attentat à la voiture piégée perpétré contre son cortège en plein centre de Damas. L'explosion a coûté la vie à dix personnes, dont un des gardes du premier ministre. 13 personnes ont été blessées. Le chef du gouvernement n'a pas été touché.
Le conflit en Syrie a fait plus de 70.000 morts et des centaines de milliers de réfugiés depuis mars 2011, selon l'Onu. Les rebelles syriens bénéficient d'un soutien étranger. Damas affirme que des milliers de mercenaires étrangers, y compris des commandos de groupes terroristes, combattent dans les rangs de l'opposition armée. L'Occident ne cesse d'insister sur le départ du président Bachar el-Assad.
