Bonjour à tous ! Vous êtes sur La Voix de la Russie et c’est l’heure du sport !
On revient un peu en arrière pour la dernière classique des Ardennes : la Liège-Bastogne-Liège. Nous allons nous placer à une trentaine de kilomètres de la fin au gré d’une vidéo de la course présentée par NBC Sports Network. Un 3-5-peloton se dessine à ce moment-là en termes de position dans la course. Les cinq poursuivants sont emmenés par le coureur Blanco Laurens Ten Dam et Jakob Diemer Fuglsang de chez Astana entr’autres. Ces deux groupes vont bientôt fusionner pour essayer de s’échapper du peloton avec David Lopez Garcia du team Sky, Alberto Losada Alguacil de Katusha, Rui da Costa de la Movistar et deux Français, Pierrick Fédrigo de la FDJ et Romain Bardet de chez AG2R tandis que la BMC mène en grand nombre le gros de la course. Le 8 de tête est bientôt rejoint par les autres cyclistes avec toujours une formation BMC travaillant pour Philippe Gilbert sur une route tour à tour bordée d’arbres ou surmontée de rocs avec des châteaux en haut. L’effort de l’avant-dernière montée se fera bien sentir avec quelques cyclistes laissant le devant et pédalant lourdement. A 18 kilomètres de l’arrivée Giampaolo Carruso tente d’activer une escapade avant de donner le relais à Alberto Contador (Saxo-Tinkoff) avec un Philippe Gilbert toujours dans les parages. Ryder Hesjedal (Garmin Sharp) prend le rôle de l’évadé pour un sacré bout de temps pendant que dans son dos une longue file se forme et les cyclistes se mettent dans la roue les uns des autres. Les dix derniers kilomètres de montée traversent une ville d’Ans qui a interrompu ses travaux habituels sur les côtés de la route pour se presser sur les trottoirs et se voir jeter dessus des bouteilles vides par les sportifs. Joaquim Rodriguez tentera une accélération à 1 km de la fin suivi de près par Dan Martin auquel son équipier Ryder Hesjedal a fait un sacrifice combien précieux. Et son sacrifice aura payé car le large sourire de Dan Martin franchira la ligne d’arrivée devant l’Espagnol.
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Changement de sujet et changement d’emplacement : voici le dernier volet du tir sportif au fusil dans l’oasis émiratie d’Al Ain. Si l’épreuve du skeet a été remportée chez les dames par l’Italienne Chiara Cainero, ses compatriotes Davide Gasparini et Daniele di Spigno ont terminé troisième et quatrième respectivement dans le double trap. La médaille d’or est allée au Britannique Peter Robert Russel Wilson qui a signé zéro cible ratée dans sa finale contre le Chinois Hao Wang. De Wilson on peut dire que c’est un leader incontestable : il réalisera une progression confiante vers sa médaille, absorbé par le concours et affichant un contrôle total de la situation que ce soit dans sa posture ou dans ses coups de feu.
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Enfin pour terminer nous nous rendront au championnat d’Europe de gymnastique artistique qui s’est récemment déroulé à Moscou. Denis Ablyazin s’est adjugé la médaille d’or du saut à cheval avec un premier 180 plus un double salto carpé et une deuxième rondade avec arrivée des pieds sur le tremplin pour en rebondir et se propulser de ses mains depuis l’agrès en faisant un salto avant garni de plusieurs vrilles. Le gymnaste russe enchaînait les éléments en l’air d’une manière merveilleuse car une fois le salto terminé commençait déjà la rotation sur l’autre axe. La Roumaine Larisa Iordache a remporté la médaille d’or sur la poutre chez les dames en commençant son numéro par un flip arrière enchaîné avec un salto arrière groupé et vrillé avec une réception ferme sur les deux pieds sans aucun mouvement de trop. Chez les dames également la Russie a été à l’honneur dans l’exercice au sol grâce à la performance de Ksenia Afanasieva mais aussi à la victoire d’Alia Moustafina dans le concours général et sur les barres asymétriques. Et enfin pour faire notre tour d’honneur des vainqueurs russes il y a l’or d’Emin Garibov sur la barre fixe. Avec son dernier coup d’œil à terre très serein il s’accroche à la barre et entame les bascules. Une de ses premières figures sera de lâcher l’agrès dans un mouvement ascendant qui le fait monter de toute sa taille au-dessus de la barre. Et au moment de la ressaisir il fait une rotation entière à 360 degrés, et ce qui est remarquable c’est que la seconde moitié en sera réalisée quand une de ses mains est déjà arrivée dans sa position finale mais que le corps n’a pas encore terminé la rotation. Du coup il l’achèvra tout en ramenant sa deuxième main et en retournant son corps pour repartir tout de suite dans la figure suivante.
Voici venue la fin de notre journal, rendez-vous la semaine prochaine !
