La démocratie russe n'a pas besoin de donateurs extérieurs, a indiqué mercredi le délégué aux droits de l'Homme du ministère russe des Affaires étrangères, Konstantin Dolgov, commentant le dernier rapport du Foreign Office sur l'état de la démocratie et des droits de l'Homme en 2012.
"Malheureusement, tout comme dans les années précédentes, les auteurs du rapport n'ont pas hésité à s'ériger en arbitre suprême dans le domaine des droits de l'Homme et des libertés démocratiques, alors que la Grande-Bretagne ne manque pas en elle-même de problèmes sérieux en la matière", lit-on dans le commentaire du diplomate.
Et d'ajouter que, dans ces conditions, il était pour le moins étonnant de lire dans ce document que, l'année dernière, le Foreign Office avait affecté 1,2 millions de livres sterling à la promotion de la démocratie et au soutien des droits de l'Homme en Russie.
"La démocratie russe n'a pas besoin de donateurs extérieurs", a souligné
M.Dolgov.
Selon ce dernier, il serait plus raisonnable de dépenser cet argent des contribuables britanniques pour améliorer les standards démocratiques en Grande-Bretagne même.
"Force est de constater que tout comme les années précédentes, l'approche de Londres dans l'évaluation de la situation des droits de l'Homme en Russie n'est pas du tout objective ni impartiale (…), car ce document ne tient aucun compte des réformes démocratiques en Russie", a indiqué M.Dolgov.
