Mohamed Morsi s’est rendu en Russie moins d’un mois après la rencontre avec M. Poutine au sommet du BRICS en Afrique du Sud. Au cours de sa première visite en tant que président M. Morsi a voulu mettre l’accent sur les échanges économiques et commerciaux entre nos pays.
La nouvelle Egypte, postrévolutionnaire, a rencontré de sérieuses difficultés économiques. Les réserves d’or et de devises qui soutenaient l’économie ces deux années sont presque épuisées. Tandis que la production nationale a considérablement baissé.
L’Egypte peut-elle compter sur un crédit russe ? La question est ouverte. Les leaders des deux pays ont chargé les départements économiques d’étudier tous les détails, a annoncé la délégation après les pourparlers Devant les journalistes, MM. Poutine et Morsi ont éludé ce thème, en promettant de développer les économies de leurs pays.
« Dans le contexte des processus compliqués dans la région, l’interaction dans le domaine économique continue de se renforcer. En 2011-2012 le chiffre d’affaire a augmenté de 70 %. Les produits agricoles occupent une place considérable dans le commerce. Nous avons convenu de diversifier progressivement nos liens économiques et commerciaux, d’accorder plus d’attention aux investissements, notamment grâce à la coopération industrielle, énergétique et agricole ».
De grosses sociétés russes travaillent déjà en Egypte. Silovyé Machiny s’occupe de la rénovation technique de la centrale hydraulique d’Assouan, LUKoil participe à l’exploitation des champs gaziers et pétroliers, y travaille de même Gazprom et des sociétés du bâtiment.
L’Egypte doit relancer les contacts économiques et commerciaux avec des partenaires de longue date et en trouver de nouveau. Le président égyptien a entamé en Russie sa tournée dans les pays du BRICS. M. Morsi disait déjà avant que son pays avait intérêt à se joindre à cette organisation. Mais pour cela l’économie égyptienne doit montrer de bons résultats, selon M. Morsi. T