Un tribunal français a déjà reconnu à deux reprises : en 2010 et en 2011 que la Russie était l’unique propriétaire légitime de la cathédrale Saint-Nicolas. Cependant, l’association « ACOR » contestait jusqu’à récemment ce verdict. L’église orthodoxe avait été placée provisoirement en 1931 sous la juridiction du Patriarcat de Constantinople. Selon ses représentants, l’église de Nice avait été construite aux frais de l’empereur Nicolas II et non pas du Trésor russe. Après étude des archives, le tribunal a conclu que le droit de propriété de la Fédération de Russie était indiscutable. Lorsque l’empereur Alexandre II a acheté les terrains pour édifier l’église, il était écrit dans l’acte : « De la part de l’empereur de tous les Russes ». La justice française a enfin reconnu que la terre avait été acquise au nom de la Russie.
« L’Etat : que ce soit l’Empire russe ou la Russie d’aujourd’hui est l’expression du peuple russe tout entier. Qui plus est, seule la Fédération de Russie est aujourd’hui à même d’entretenir dignement la cathédrale. L’association cultuelle qui disputait le droit de propriété ne saura la remettre en état »,explique l’évêque de Corsoun Nestor, supérieur des paroisses de l’Eglise orthodoxe russe en France.
La cathédrale Saint-Nicolas est parmi les plus grandes et plus belles églises orthodoxes étrangères. L’iconostase et partiellement l’intérieur de l’église constituent des monuments historiques français. La cathédrale a célébré en 2012 son centenaire. Selon le chef du service administratif du président russe Vladimir Kojine, les travaux de restauration débuteront prochainement. T