"Tant qu'il reste une chance de faire revenir les parties à la table des négociations (à Six, ndlr), nous œuvrerons à cela", a déclaré M.Lavrov, en signalant qu'il était inadmissible d'attiser artificiellement la confrontation dans la région.
Le chef de la diplomatie russe a également souligné l'importance de la dénucléarisation de la péninsule coréenne.
Ces derniers temps, les relations entre Pyongyang et Séoul se sont beaucoup dégradées. Les services de renseignement sud-coréens ont rapporté que la Corée du Nord avait déployé deux missiles balistiques de type Musudan sur sa côte est.
Le 5 avril, le régime de Pyongyang s'est déclaré incapable de garantir la sécurité des ambassades étrangères à partir du 10 avril en cas de conflit et a proposé aux missions diplomatiques d'envisager l'évacuation de leur personnel. Mardi dernier, Pyongyang a même invité les étrangers se trouvant sur le territoire de la Corée du Sud à quitter le pays, indiquant que la situation dans la région risquait de dégénérer en une "guerre nucléaire".
Les négociations à Six qui réunissent la Russie, la Chine, le Japon, les Etats-Unis et les deux Corées ont été lancées en 2003 en vue d'amener Pyongyang à abandonner ses programmes nucléaire et balistique. Elles ont été suspendues en 2009, suite à la détérioration des relations entre les deux Etats coréens.