Les rhumes printaniers ne sont pas toujours signes d’allergies

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Le pollen du printemps provoque des allergies, affirme le Service fédéral de contrôle des droits des consommateurs (Rospotrebnadzor). 30 % des Russes souffrent de réactions allergiques saisonnières diverses. Mais les plus vulnérables sont les employés de bureau.

Le printemps va bientôt arriver en Russie centrale. Les arbres vont commencer à fleurir, le soleil va enfin émerger des nuages et l’enfer pour les allergiques va commencer. Selon les statistiques, selon la région, 13% à 35% des Russes souffrent d'allergies saisonnières. En Allemagne, un quart de la population présente les mêmes symptômes.

Traditionnellement, le pollen et la poussière provoquent les allergies. Toutefois, le Bureau des services publics de santé et du contrôle de la consommation de Saint-Pétersbourg a conclu qu’il n’y a pas de rapport direct entre la poussière de l'air et les réactions allergiques.

« En principe la poussière est une source d’allergie », objecte l’allergologue Evguenia Stepanova « Elle aggrave l'état des muqueuses et c’est un facteur prédisposant à l'apparition d'allergies. Mais la poussière présente un danger plus important pour les personnes qui ont des antécédents familiaux ».

Les experts lient l’augmentation du nombre de personnes allergiques à plusieurs facteurs : l’hérédité, le stress et la pollution. Et puis, mieux nous vivons, plus notre système immunitaire est affaibli faute d’être stimulé. Et la poussière à la maison peut ainsi être un facteur déclencheur.

Outre les allergies saisonnières, il existe aussi des allergies alimentaires. En règle générale, l’organisme refuse les produits alimentaires auxquels nous ne sommes pas habitués. De nombreux fruits exotiques, les épices, ou même le poisson et la viande que nous n’avons pas l’habitude de consommer peuvent déclencher des allergies.

Avant, le lait de soja était recommandé pour les enfants qui ne tolèrent pas le lactose, et aujourd'hui en Russie, toute une génération ne supporte pas les produits à base de soja. Des métamorphoses curieuses se sont produites chez les consommateurs américains. Il y a plusieurs dizaines d’années, ils mangeaient en masse les produits à base de beurre d'arachide. Et aujourd'hui, parmi les 40 millions d’allergiques la plupart ne tolèrent pas l'odeur des arachides. L’interdiction de consommer ces produits est en vigueur à bord des avions.

Aujourd'hui toutes allergies peuvent être traitées, ou du moins mises en sommeil, continue l’allergologue-immunologue Evguenia Stepanova.

« Tout dépend du type d’allergie, de sa forme et des prédispositions héréditaires. Dans certains cas, il ne faut pas traiter l’allergie, il suffit de supprimer le produit allergène. Mais en cas d’allergie au pollen, un traitement est administré ».

Un autre phénomène est l’allergie acquise au travail. Elle affecte un tiers des Russes, surtout des employés de bureau. C’est l’équipement informatique qui est généralement le facteur déterminant. Les ordinateurs chauffent à 50-55 degrés et des produits chimiques nocifs commencent à se dissiper, provoquant des réactions désagréables. L’ordinateur peut également électriser de petites particules de poussière dans l'air. Elles ne tombent pas sur le sol, collant surtout à la peau du visage, provoquant des irritations. L’encre de l’imprimante peut également irriter la muqueuse de l'œil, le nez et la gorge.

Les « pseudoallergies » sont une nouvelle forme d’allergie qui frappe souvent les employés qui n’aiment pas leur travail. Il n’y a pas si longtemps, ces phénomènes étaient rares. Ils sont observés principalement chez les personnes souffrant des troubles neurologiques et ayant une lourde charge de travail. La crise et la peur d’être privé de son emploi ont répandu ces symptômes. La fatigue et le stress accumulés font que ces employés présentent une série de symptômes allant de l'urticaire à la bronchite. T

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