La quantité de personnes victimes de violations de la liberté de conscience et de confession a baissé de 10 pour-cent. Ainsi, la situation de la défense des droits de l'homme en Russie, en général, est tout à fait stable, estime Vladimir Loukine.
Les meetings et les diverses actions de rues ont rajouté du travail à l'appareil de l’ombudsman. Mais tant que l’homme agit dans le cadre de la loi, son désir de participer à la vie politique et sociale du pays – c’est un phénomène positif, selon Vladimir Loukine.
Lorsque, en décembre de 2011, l'activité politique dans notre pays a augmenté et que des manifestations massives de citoyens revendiquant des élections honnêtes ont commencé, nous avons réagi rapidement à ces nouveaux phénomènes et nous avons organisé des groupes d’observateurs. Leur travail était positivement évalué par ceux qui défendaient l'ordre public et par les manifestants. Je trouve que nous avons fait un très grand pas en avant dans la réalisation d'un des importants articles de la Constitution.
D’après l'ombudsman, en tout, au cours de l'année passée, on a reçu près de 50 mille appels adressés aux délégués dans différentes régions, dont 24 mille sont des plaintes. Les Russes s’inquiètent toujours de la violation de leurs droits personnels et de leurs libertés, et avant tout les gens sont mécontents des décisions de la justice, a précisé Vladimir Loukine.
Plus de la moitié – 56 pour-cent des appels - sont les plaintes contre la procédure judiciaire. Environ un quart des plaintes concernent les abus de la part des forces de l'ordre, en commençant par le premier contact et jusqu'à la sortie de prison. C'est un problème très grave. Quant aux plaintes politiques, leur quantité n’est pas élevée - près de 2 pour-cent. Mais nous sommes attentifs et nous tâchons dans la limite de nos responsabilités d’y réagir.
La semaine passée, Vladimir Loukine a présenté un rapport au président russe Vladimir Poutine. L’ombudsman a attiré l'attention du chef de l'État sur les contrôles massifs des organisations de défense des droits de l'homme, qui ont lieu dans tout le pays. Le président a dit qu’il n’était pas au courant de cela, mais il s'est intéressé à cette circonstance et a demandé au délégué de tirer des conclusions et de les lui communiquer. T