Le président chypriote Nikos Anastasiadis s'est adressé lundi à la nation annonçant que la Banque centrale de Chypre contrôlerait le mouvement des capitaux... 26.03.2013, Sputnik Afrique
Le président chypriote Nikos Anastasiadis s'est adressé lundi à la nation annonçant que la Banque centrale de Chypre contrôlerait le mouvement des capitaux après la réouverture des banques du pays, une mesure en principe interdite au sein de l'Union monétaire européenne, où la libre circulation des capitaux est garantie.
Le président chypriote Nikos Anastasiadis s'est adressé lundi à la nation annonçant que la Banque centrale de Chypre contrôlerait le mouvement des capitaux après la réouverture des banques du pays, une mesure en principe interdite au sein de l'Union monétaire européenne, où la libre circulation des capitaux est garantie.
Le président chypriote Nikos Anastasiadis s'est adressé lundi à la nation annonçant que la Banque centrale de Chypre contrôlerait le mouvement des capitaux après la réouverture des banques du pays, une mesure en principe interdite au sein de l'Union monétaire européenne, où la libre circulation des capitaux est garantie.
Le président s'est prononcé en faveur de l'entente intervenue avec l'Eurogroupe et prévoyant une aide de 10 milliards de dollars de l'UE et du FMI en échange de la liquidation de la banque Laiki, le deuxième établissement financier du pays et de la restructuration profonde de la Banque de Chypre, la principale entité de l'île.
Les banques de l'île sont fermées depuis le 15 mars. Le ministre chypriote des Finances Michael Sarris a estimé mardi que les détenteurs de dépôts bancaires importants pourraient subir une ponction allant jusqu'à 40%.
Le gouvernement chypriote a décidé d'imposer une taxe sur les dépôts bancaires de plus de 100.000 euros. L'intention initiale du gouvernement de taxer tous les comptes a semé la panique parmi les épargnants et a mis en péril l'existence du système financier chypriote.
Une vague de manifestations s'est répandue dans le pays. Des milliers de gens portant des pancartes "Bas les pattes de la Laïki Bank" (Banque populaire de Chypre) et "Aujourd'hui c'est notre tour, demain le vôtre" ont manifesté dans les rues de Nicosie pendant plusieurs jours.
Le 24 mars, les médias ont rapporté que Chypre risquait le défaut de paiement, si Nicosie n'arrivait pas de signer un accord de crédit. Le gouvernement chypriote s'efforçait à trouver 5,8 milliards d'euros en plus de l'aide de 10 milliards d'euros promise par l'Union européenne et le Fonds monétaire international.
Nicosie a trouvé un nouvel accord avec la troïka (l'Eurogroupe, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international) dans la nuit de dimanche à lundi. Chypre recevra une aide d'un montant maximum de 10 milliards d'euros à Chypre, sans taxer les dépôts de ses résidents de moins de 100.000 euros.
La restructuration de la deuxième grande banque chypriote, Laïki Bank, qui se trouvait au bord de la faillite, permettra au gouvernement chypriote de lever 4,2 milliards d'euros.
Selon l'entente intervenue entre la troïka européenne et Nicosie, la Laïki Bank sera liquidée. Les comptes de Laïki inférieurs à 100.000 euros, ainsi que les prêts de la Banque centrale européenne (9 milliards d'euros) formeront la "partie assainie" de la banque. Cette "bonne banque" sera absorbée par la Bank of Cyprus, première du pays. Les autres dépôts de Laïki seront transférés dans une structure de défaisance, "une mauvaise banque", et serviront à payer les dettes de Laiki. Les déposants pourront ensuite récupérer un reliquat.
Une action de protestation devant le parlement chypriote à Nicosie.
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