Devant la « porte de l’Afrique »

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Le président de Russie Vladimir Poutine se rend en République d’Afrique du Sud. Avant le sommet du BRICS (26 et 27 mars) il aura des pourparlers avec le président sud-africain Jacob Zuma, qui seront axés sur l’essor des rapports économiques et commerciaux.

L’Afrique du Sud s’est jointe au groupe BRIC en 2011, en ajoutant un « S » (South Africa) au sigle de l’organisation. La Russie compte que la coopération avec l’Afrique du Sud dans le format du BRICS va concourir au développement des rapports bilatéraux.

De l’avis de M. Poutine, les échanges commerciaux et les investissements mutuels de la Russie et de l’Afrique du Sud peuvent être multipliés. Parmi des projets conjoints prometteurs il a rangé ceux dans le secteur minier, énergétique, dans la sphère technique et militaire et dans l’exploration de l’Espace. Les plans de coopération seront déterminés dans une Déclaration de partenariat stratégique de la Russie et de l’Afrique du Sud, qui sera adoptée lors de la rencontre. On planifie de même de signer un accord de coopération dans la sphère de l’énergie et de l’agriculture.

Les experts constatent que les liens économiques des deux pays ne correspondent pas au niveau de leurs contacts politiques. Le chiffre d’affaire mutuel pour 2012 a approché 1 milliard de dollars. En 2011 cet indicateur a été deux fois moins important. Les relations avec l’Afrique du Sud se répercutent aussi sur le dialogue avec d’autres pays de la région, dit le professeur de l’Université humanitaire de Russie Vladimir Choubine.

« La République d’Afrique du Sud est un pays hautement évolué dans de nombreux domaines, a un bon système financier. Et c’est avec raison qu’on l’appelle « porte de l’Afrique ». Du moins, - subsaharienne. A la fois le pays possède de richissimes ressources naturelles. La combinaison de ces facteurs réunit de très bonnes conditions à notre coopération ».

Progressivement des sociétés russes trouvent leur place sous le soleil sud-africain, en investissant dans l’économie du pays, remarque le collaborateur scientifique à l’Institut de l’Afrique auprès de l’Académie russe des sciences, Alexandra Arkhangelskaïa.

« La sphère minière constitue la base de la coopération. La société « Renova » a une entreprise pour la production de manganèse. Sont de même représentées ici d’aussi grosses compagnies que « Norilski nickel » (Le nickel de Norilsk), « Evraz Group ». Nous avons un énorme potentiel pour coopérer. Les choses sont compliquées par le fait que ces 15-20 ans la Russie n’était pas active sur le marché africain. Mais les Sud-Africains attendent encore la Russie, se rappellent de l’URSS, qui aidait activement la lutte de libération nationale dans le continent. Ils voient positivement les compagnies russes qui font leur entrée sur le marché. Mais les sociétés russes doivent se rendre compte de ce que la concurrence ici est très serrée ».

Les échanges culturels et dans la sphère de l’instruction est un autre thème des pourparlers. Les chefs des deux Etats discuteront de l’affermissement des liens entre les grandes écoles, de l’enseignement du russe dans les établissements scolaires d’Afrique du Sud, ainsi que de l’organisation des festivals du cinéma et de l’échange des expositions de musées.

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