L'Onu entend fermer à Damas le bureau du médiateur international pour la Syrie, Lakhdar Brahimi, et évacuer du pays près de la moitié de son personnel en raison des risques grandissants pour sa sécurité, rapportent lundi des médias internationaux en référence à des sources diplomatiques.
Selon les mêmes sources, le nouveau bureau de l'émissaire spécial des Nations unies et de la Ligue arabe pour la Syrie, Lakhdar Brahimi, pourrait s'installer à Beyrouth ou au Caire.
A l'heure actuelle, 100 employés étrangers de l'Onu travaillant encore en Syrie.
La Syrie est secouée par un puissant mouvement de contestation du régime de Bachar el-Assad depuis la mi-mars 2011. Selon l'Onu, les hostilités ont déjà fait plus de 70.000 morts et plus d'un million de réfugiés. Damas déclare faire face à des rebelles bien armés et à des mercenaires étrangers. Selon les autorités syriennes, certains groupes armés sont liés avec la nébuleuse terroriste Al-Qaïda. Les Etats-Unis ont aussi reconnu la présence de combattants d'Al-Qaïda parmi les insurgés.