Au lendemain de l'élection d'un "premier ministre intérimaire" pour les territoires aux mains de la rébellion, au moins 12 personnes ont suspendu leur participation à la Coalition nationale des forces de la révolution et de l'opposition syrienne, rapportent des médias internationaux.
L'élection de Ghassan Hitto dans la nuit de lundi à mardi, lors d'une réunion à Istanbul, a suscité des désaccords au sein de la Coalition nationale syrienne.
Parmi les chefs d'opposition ayant "gelé" leur participation à la Coalition nationale figurent le porte-parole de la Coalition, Walid al-Bounni, et sa vice-présidente, Suheir Atassi.
Selon la presse turque, 72 représentants de l'opposition syrienne ont participé à la rencontre d'Istanbul. Selon plusieurs analystes, la formation d'un "gouvernement de transition" pourrait aggraver encore plus la crise en Syrie, l'opposition compromettant ainsi toute possibilité de dialogue avec le régime de Bachar el-Assad.
Depuis la mi-mars 2011, la Syrie est secouée par un puissant mouvement de contestation du régime en place qui a fait, selon l'Onu, près de 70.000 morts et plus d'un million de réfugiés.
