Les informations sur l'usage d'armes chimiques en Syrie doivent faire l'objet d'une enquête scrupuleuse, mais il n'y a toujours pas de preuves formelles d'une telle utilisation, a écrit mercredi sur son compte Twitter le vice-ministre russe des Affaires étrangères Guennadi Gatilov.
"Le thème d'un recours à l'arme chimique en Syrie doit faire l'objet d'une enquête scrupuleuse. Quoi qu'il en soit, il n'y a pas de preuves formelles d'un tel recours pour le moment. Nous avons déjà averti que cette arme pourrait se retrouver entre les mains des terroristes, ce qui pourrait constituer une nouvelle spirale de la crise syrienne", a noté le diplomate.
Les autorités syriennes ont accusé mardi les rebelles d'avoir utilisé une arme chimique lors d'une attaque dans la province d'Alep. Cette information a été immédiatement démentie par l'opposition qui a rejeté la faute sur Damas. Les rebelles ont accusé l'armée syrienne régulière d'avoir tiré un Scud avec des agents chimiques.
Depuis la mi-mars 2011, la Syrie est secouée par un puissant mouvement de contestation du régime en place qui a fait, selon l'Onu, près de 70.000 morts et plus d'un million de réfugiés.
