Selon le chef du Comité pour la défense et la sécurité de la chambre haute du parlement Victor Ozerov, Moscou soutient la politique de l’OTAN en Afghanistan.
« Cela concerne avant tout la logistique. Nos intérêts coïncident, en outre, dans la lutte antiterroriste, le sauvetage en mer, la campagne antipiraterie, les ABM. Nous poursuivons l’échange académique entre le Collège militaire de l’OTAN et l’Académie de l’Etat-major général. Les projets de coopération pour l’année en cours comportent 110 clauses dont 32 - dans la sphère militaire ».
Moscou et Bruxelles coopèrent depuis plusieurs années sur le volet afghan. Le réseau de distribution du Nord passe par le territoire russe en assurant plus de la moitié des cargaisons non militaires pour l’ISAF (Force internationale d’assistance à la sécurité). Moscou aide les forces de l’OTAN en s’appuyant tant sur ses intérêts nationaux que sur les intérêts de la région. La tâche essentielle consiste à prévenir la dissémination de l’islamisme radical dans les pays voisins de l’Afghanistan.
Pour mettre fin à cette menace il faut coopérer étroitement, notamment avec les pays membres de l’OTAN.
Selon les experts, la coopération OTAN-Russie dans le règlement du problème afghan offre à Moscou et à Bruxelles la possibilité de raffermir les liens dans d’autres domaines.