Le conclave actuel a été le premier de l'histoire moderne de l'église catholique à avoir été convoqué après le départ volontaire d'un pape du trône pontifical, et non en raison de sa mort.

Le conclave actuel a été le premier de l'histoire moderne de l'église catholique à avoir été convoqué après le départ volontaire d'un pape du trône pontifical, et non en raison de sa mort.

115 cardinaux dont l'âge ne dépassait pas 80 ans au moment où le Vatican a déclaré le Saint Siège "vacant", ont pris part à l'élection du nouveau pape.

La seule forme autorisée de scrutin est le vote secret par bulletin. Lors du conclave, les cardinaux étaient privés du droit de communiquer par lettre, par téléphone et par d'autres moyens avec le monde extérieur.

Le jour de début du conclave, les cardinaux, entonnant des chants sacrés, se sont rendus dans la chapelle Sixtine et ont chanté la litanie des Saints.

Dans l'après-midi, le maître des célébrations liturgiques pontificales, Mgr Guido Marini, a clos de l'intérieur les lourds battants de la chapelle, après avoir lancé, d'une voix forte et solennelle, la formule latine "extra omnes" ("tous dehors") pour faire sortir tous ceux qui ne sont pas autorisés à participer à cette réunion secrète.

Pour être élu, le futur souverain pontife devait obtenir le soutien d'au moins deux tiers de cardinaux, c'est-à-dire recueillir 77 voix au minimum.

Les trois premiers tours de l'élection se sont terminés par l'apparition de fumée noire, aucun des candidats n'ayant pas réussi à recueillir le nombre nécessaire de scrutins.

Le porte-parole du Vatican Federico Lombardi a qualifié de "parfaitement normal" le fait que les premiers trois tours se soient achevés par un échec.

Il a rappelé aux journalistes qu'au siècle dernier, seul le pape Pie XII a été élu en seulement trois tours.