Possibilités que rien ne limite

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Le premier réseau social pour enfants handicapés vient d’être lancé dans la région de Tomsk (Russie). Le site permet aux enfants et leurs parents de communiquer entre eux mais c’est encore une véritable interface qui connecte ceux qui ont besoin d’aide à ceux qui veulent et peuvent l’accorder.

Ce réseau social est unique, indiquent les auteurs du projet du Fonds caritatif pour enfants « le miracle ordinaire » qui ont analysé par le menu tous les sites et forums sur cette thématique sans pour autant trouver rien de semblable. Le nouveau projet a ceci de particulier qu’il ne se limite pas à sélectionner quelques enfants parmi les milliers qui ont besoin d’aide. En fait, tout enfant handicapé peut monter son blog et mettre en ligne des photos, vidéos, dessins, faire ses commentaires ou annonces, - estime Elena Makarova qui dirige le fonds caritatif « Le miracle ordinaire » de Tomsk :

« Nous ne voulons pas limiter les donateurs et bienfaiteurs par notre choix parce que souvent, après avoir viré une donation, les gens souhaitent soutenir un enfant de façon ciblée. Il ne nous arrive pas souvent de collecter de grosses sommes pour les opérations ou les soins médicaux à l’étranger. Il y a beacoup plus d’enfants qui ont besoin de petites sommes pour payer les séances de massages, de kinésithérapie ou d’hydroréhabilitation des enfants atteints de paralysie cérébrale.

Le site met l’enfant qui a besoin d’aide en contact avec la personne qui peut l’aider. L’argent peut être viré en un seul clic de n’importe quel point du globe. Nous avons rempli 23 pages sur 3 000, le nombre d’enfants handicapés dans la région de Tomsk. Ce portail n’est pas encore un réseau social dans le plein sens du terme mais c’est une simple question de temps parce que le site se développe activement. Les militants du fonds précisent qu’ils comptent bientôt traduire tout le contenu en anglais, en espagnol et en allemand ».

Les contacts et les collectes de fonds se font princpalement via Facebook et VKontakte. C’est grâce à ces réseaux que le fonds a récemment collecté l’argent pour Mardjana Sadykova, une fillette de 13 ans malade du cancer. Ces fonds ont servi non pas pour le traitement mais pour lui offrir un appareil photo professionnel. C’était le meilleur médicament pour Mardajana qui se passionne pour la photographie.

« Beaucoup de gens ont fait écho quand j’ai dit que j’avais bessoin de modèles et d’accessoires. Ils ne me connaissaient même pa mais venaient avec les accessoires nécessaires et m’aidaient à organiser les sessions. Avoir un objectif, cela vous donne du tonus. J’avais parfois envie de tout laisser tomber et aller me reposer mais je me transcendais justement parce que j’avais un objectif ».

Une exposition des photographies de Mardajana Sadykova a eu lieu en février à Moscou et beaucoup de gens l’ont appris par internet qui joue un très grand rôle dans la vie des enfants malades, - a dit dans l’interview à notre radio Lydia Moniava, collaboratrice du fonds d’aide aux établissements pour malades en phase terminale.

« Je vois souvent que les enfants malades du cancer ne sont pas en phase avec leurs camarades de classe et il est important qu’ils puissent échanger leurs idées avec les enfants, qui comme eux, ont subi la même maladie ou sont en train de la subir ».

Selon Lydia Moniava, les sites qui unissent les enfants handicapés et atteints du cancer sont indispensables pour la simple raison que c’est souvent l’unique moyen de communication. « Les portails de ce genre sont rares mais ils tendent à se multiplier. Le projet du réseau social pour enfants handicapés dans la région de Tomsk est pour le moment limité géographiquement mais je n’exclus pas qu’il s’étendra un jour à l’échelle nationale ». /L

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