Les chercheurs de Moscou examinent la météorite de Tchebarkoul

Les chercheurs de l'Institut de géochimie et de chimie analytique Vernadski de Moscou ont procédé à l'étude des fragments de la météorite qui était tombée à Tcheliabinsk, dans l'Oural, le 15 février dernier.

Les débris de la météorite permettent de juger de sa composition, de son âge et de ses origines.

Selon les chercheurs, la météorite est notamment composée d'une matière qui s'est formée presque immédiatement après l'apparition du système solaire. L'étude des fragments du bolide peut faire la lumière sur l'origine des planètes.

Les scientifiques utilisent un spectromètre de masse pour effectuer une analyse isotopique des particules de la météorite et apprendre son âge et sa biographie spatiale. Selon les premières données, la météorite de Tchebarkoul était vieille de 4 milliards d'années. Sur la photo: une coupe de 40 microns d'épaisseur de la météorite en lumière polarisée.

Un spectromètre d'émission atomique couplé à un plasma induit permettra de savoir la composition chimique de la météorite.

Les chercheurs ont déjà établi que la météorite était composée principalement de fer (jusqu'à 30%), ainsi que de nickel, de cobalt, de cuivre et de manganèse. Les scientifiques envisagent d'étudier en détail la composition et la structure des débris.