« Déjà dans les temps qui viennent il est indispensable d’achever la conception d’un système intègre de planification stratégique dans la sphère militaire. Je charge le ministère de la Défense de présenter une nouvelle rédaction de la disposition appropriée. De plus, l’Etat-major général doit déterminer avant la fin de l’année les approches de base, l’idéologie de l’organisation de la défense du pays jusqu’à 2020. La logique stratégique général de rénovation de toute l’organisation militaire de l’Etat reste inchangé – je tiens à le mettre en relief ».
Comme l’a remarqué le président, toute l’expérience historique des réformes des forces armées montre « qu’il est difficile d’élaborer un modèle idéal » d’entrée de jeu.
Parmi les mesures proposées M. Poutine a mentionné en premier lieu la nécessité d’achever la formation de groupes d’armée sur toutes les directions stratégiques. Ils doivent se trouver en état d’alerte permanent. La deuxième tâche est d’augmenter la proportion des professionnels, des engagés sur contrat dans l’armée.
Fixer de telles priorités a pour but de pouvoir lever des défis sérieux qui existent actuellement, a relevé le Commandant en chef suprême. Parmi ces défis il convient de ranger l’évolution de la situation en Afghanistan après le départ en 2014 des forces coalisées et en conséquence un détérioration grave de la donne en Asie Centrale, à proximité immédiate des frontières de la Russie. Un autre défi est le changement de l’équilibre stratégique dans le monde, à la suite tout d’abord de l’élargissement de l’OTAN en Europe et du lancement de fait de la deuxième étape de déploiement du bouclier antimissile global. Il y a également la menace d’une militarisation de l’Arctique. Il faut réagir à ces défis et à d’autres au niveau national, mais aussi à celui de développement des mécanismes collectifs, a dit M. Poutine. Y compris en renforçant la composante militaire de l’Organisation du Traité sur la sécurité collective.
