L'ancien chef de la diplomatie iranienne Manouchehr Mottaki a été le premier mercredi à annoncer son intention de se porter candidat à l'élection présidentielle de juin prochain.
"Le président ne doit pas uniquement aimer son peuple, il doit aussi lui offrir autre chose que des promesses d'avenir", a-t-il écrit dans sa déclaration, s'engageant, en cas d'élection, à mener une politique "conforme aux idées du Guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, et aux espoirs et demandes du peuple iranien".
En vertu de la Constitution, le président sortant Mahmoud Ahmadinejad ne peut briguer un troisième mandat. D'après certaines rumeurs, Ahmadinejad prépare son directeur de cabinet, Esfandiar Rahim Mashaei, à lui succéder.
Un autre candidat prometteur à la présidence est le président du parlement Ali Larijani, proche du Guide suprême de la révolution iranienne et rival de longue date du président sortant.
M.Mottaki a été aux commandes de la diplomatie iranienne de 2005 à 2010. Il est considéré comme un allié de M.Larijani, tous deux étant conservateurs.
