Le tableau de Victor Vasnetsov Le Preux au carrefour est revenu après un siècle d’absence. Les moscovites peuvent voir une version primaire de ce tableau, a rapporté à La Voix de la Russie la présidente des enchères Ekaterina МасDougall.
« A l'opposé du tableau canonique Le Preux qui se trouve au Musée Russe, le preux est face aux spectateurs. En plus vous pourriez lire l’inscription à la pierre où il faut marcher ».
Sur la version initiale on peut voir le chemin mais le peintre l’a éliminé dans la version du tableau de 1882 pour le caractère affectif, il n’y a pas de sortie. Ekaterina МасDougall souligne :
« Ce tableau a été exposé plusieurs fois, par exemple, à l’exposition de l’Union des peintres russes en 1903. Il portait l’inscription « Non pour la vente » mais un collectionneur américain a persuadé le peintre et ce tableau a été vendu ».
Un des tableaux les plus grandioses est celui de Dimitri Stelletsky La procession de Mikhail Fédorovitch du palais royal à la Cathédrale de la Dormition de Moscou, consacré à l’élection du premier tsar de la lignée des Romanov.
Les enchères МасDougall’s ont commencé leurs activités par l’exposition des tableaux russes de l'étranger. Un des peintres parmi les préférés des enchères est Dimitri Stelletsky qui habitait dans le Sud de la France.
Le nom de Dimitri Stelletsky n’a pas été très connu jusqu’au nos jours, parce qu’il a émigré en France en 1914. Il a combiné des techniques de l’art moderne de son temps et des traditions d'icônes. Sergueï Makovski, poète russe, critique d’art et organisateur des expositions a souligné : « Dimitri Stelletsky pensait l’art fidèle au canon ancien : une image plan, dimétrique, une perspective réciproque, une abstraction anatomique – tout ce qui s’est reflété dans les icônes et fresques des XVe et XVIe siècles ». /L