A la fin de la semaine écoulée les leaders des pays de l’Union européenne se sont mis d’accord sur le budget de l’UE 2014-2020. D’un montant record de 959 milliards d’€, il prévoit des mesures d’austérité économique.
Les parlementaires européens vont probablement voter contre ce budget, estimant que le nouveau plan financier n’est pas de nature à encourager la croissance économique. Et de plus il ne prévoit pas de réserves internes en vue de résorber le chômage.
C’est pourtant un facteur essentiel de stabilité économique et sociale en Europe, remarque Sergueï Soukhoroukov, chef du Service de contrôle interne de la banque « Platina » :
« Suivant le pronostic économique européen publié fin novembre dernier, la croissance du PIB de la zone euro n’atteindra 1,4 % que vers 2014. Le taux d’inflation continuera de baisser jusqu’à 1,6 % en 2014, mais sur ce fond le chômage poursuivra sa hausse pour se chiffrer à 11,7 % en 2014.
Après le sommet les ministres des Finances de la zone euro discutaient lundi des variantes de sauvetage de Chypre. L’Eurogroupe examinait la question de l’octroi de 17,5 milliards d’€. Mais avant de prendre une décision, les ministres des Finances se sont entendus pour vérifier le système financier de Chypre au regard du blanchiment d’’argent et des schémas d’évasion fiscale.
Si les résultats de l’inspection s’avèrent positifs, on choisira l’une des trois variantes d’octroi de l’aide. La première propose un plan radical, en vertu duquel l’endettement représentera 75 %. La deuxième inclut un accroissement de l’impôt sur les profits des compagnies en le faisant passer de 10 % à 12,5 % et de l’impôt sur les revenus du capital – à 28 %. La troisième prévoit la vente des banques « nationalisées » de Chypre et des garanties de financement. Dans tous les cas il faudra attendre les résultats des élections présidentielles à Chypre. T