Actualités scientifiques et techniques 30.01.2013

© © Photo : NASA/JPL-Caltech/Univ. of Arizona, NASAActualités scientifiques et techniques 30.01.2013
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Au sommaire : - Qu’est-ce qui fait le bonheur des Russes? - Le lac d’espérance sur Mars - Faut-il craindre une nouvelle épidémie de la grippe aviaire? Qu’est-ce qui fait le bonheur des Russes?

Au sommaire :

- Qu’est-ce qui fait le bonheur des Russes ?

- Le lac d’espérance sur Mars

- Faut-il craindre une nouvelle épidémie de la grippe aviaire ?

 

Qu’est-ce qui fait le bonheur des Russes ?

Près de 80% des Russes se sentent vraiment heureux, - résume une étude réalisée par le VTSIOM (centre d’étude d’opinion publique) au début de 2013. Cet indicateur est le plus élevé en Europe. Les experts de La Voix de la Russie dévoilent les secrets du bonheur national.

Il y a actuellement 79% des Russes qui se considèrent comme « plutôt heureux » contre 40% il y a 20 ans. De nos jours, la grande majorité des Russes se disent être contents de leur vie et regardent l’avenir avec confiance. Cette montée des sentiments positifs dans la société s’explique par une stabilité politique et économique durable, - estime le directeur général du VTSIOM Valeri Fedorov :

« S’il y a 20 ans, la Russie ne faisait que s’engager dans la période des réformes douloureuses et globales, nous sommes aujourd’hui en présence d’un système économique et soicial nouveau. Certes, nous ne pouvons pas dire qu’il arrange tout le monde mais il n’en est pas moins parfaitement viable ».

Il y a en Russie autant de gens heureux qu’en Scandanavie qui, selon les données de l’Institut de la Terre (Earth Institute), totalise le taux le plus élevé des personnes heureuses. Voci les commentaires du psychologue Sergueï Klioutchnikov :

« Les pays scandinaves sont assez stables et pourvus d’un bon système de sécurité sociale. Ce n’est pas pour rien qu’on parle du socialisme suédois. Les gens sont heureux parce qu’ils sentent que l’État et la société se préoccupent d’eux. En Russie, ce phénomène s’explique plutôt par l’optimisme manifesté traditionnellement par le peuple qui se rend compte d’avoir désormais un style de vie plus compréhensible et prévisible. Les gens peuvent concevoir des projets d’avenir à plus ou moins long terme et ont une vision positive du monde ».

Comme le font remaruqer les sociologues, « le niveau du bonheur » ne se mesure pas uniquement aux facteurs matériels. La parole est à Valeri Fedorov, directeur général du VTSIOM :

« D’après certaines notations, ce ne sont pas le Danemark, la Suède ou la Norvège mais Cuba, Trinité et Tobago et quequles petites îles tropicales qui sont en tête de liste des pays les plus heureux. L’économie y est peu développée et le niveau de vie laisse à désirer mais on a le sentiment du bonheur qui semble planer dans l’air. C’est le méride du climat et de l’état d’esprit positif propre aux peuples de ces pays ».

La Russie possède aussi sa recette du bonheur. Selon les spécialistes, c’est le désir quasiment génétique de « vivre pleinemernt » ici et maintenant. Nous nous permettons tout simplement les petites joies même par les temps les plus difficiles, - estime le psychologue Igor Vassiliev :

« Le Russe, même s’il vit modestement, peut dépenser ses dernières économies pour aller en vacances, faire ripaille ou même se permetre un luxe. Je pense que c’est pour cette raison que la Russie fait partie du top cinq des nations totalisant le plus de gens heureux ».

Les psychologues sont sûrs que tout homme peut vivre hereux indépendament du pays qu’il habite. Il faut tout simplement essayer de découvrir ce que chaque situation peut avoir de positif. C’est l’état d’esprit qui permet d’obtenir du succès dans les afaires et de réaliser les rêves les plus ambitieux.

 

Le lac d’espérance sur Mars

Un lac aurait pu se trouver jadis dans un grand cratère martien. La sonde orbitale de la NASA a vu sur ses parois une succession de couches d’argile et de roches carbonatées qui ne se forment qu’au contact de l’eau. Les nouveaux témoigages vinnent confirmer les hypothèses sur un Mars riche en eau et pouvant héberger des formes de vie primitives.

Le cratère de McLaughlin qui fait 92 km en diamètre et a une profondeur de 2000 m. est un des plus profonds de la Planète Rouge. Aucun ravine qui montrerait que l’eau s’y déversait jadis de l’extérieur n’a été identifiée à son voisinage. Cela signifie que le lac était alimenté par les eaux de la nappe phréatique. Et comme la force de pesanteur sur Mars n’est qu’un tiers de celle de la Terre, les couches aquifères auraient pu y être plus épaisses et friables. Il s’agit là, - estiment les scientifiques, - des conditions quasiment idéales d’habitat de bactéries. Il n’est pas exclu que ces conditions existent toujours sous le fond du caractère.

Les sites comme McLaughlin semblent être fais exprès pour les recherches scientifiques, - pense le spécialiste de l’espace Evgueni Tcherniakov :

« Le fait d’avoir le trou naturel d’une telle profondeur permet d’éviter le forage et gaspiller par conséquent l’énergie et les consommables qu’il est très difficile d’amener sur Mars. Un robot de petites dimensions pourrait jeter un regard à l’intérieur de cette abîme pour essayer d’y découvrir quelque chose. Il serait d’autre part intéressant d’étudier les roches dénudées sur la paroi du cratère qu’il est impossible d’explorer depuis la surface ».

Même des échantillons de roches prélevés sur Terre à une profondeur de 5 km contiennent des micro-organismes qui peuvent exister en présence de l’eau. C’est sans doute dans les couhes aquifères que la vie a pris naissance sur notre planète. Elle y était bien protégée des collisions avec les comètes qui « bombardaient » dans le temps notre planète. Ces bactéries n’avaient pas besoin d’oxygène d’ailleurs inexistant aux premiers âges de la Terre.

Si on découvrait des traces de matières organiques dans les couches semblables sur Mars, cela pourrait mettre également en lumière la genèse de la vie sur terre, - estime la biologiste de l’Université de Moscou Elena Vorobieva :

« Mars se développait initialement parallèlement à la Terre et la vie aurait pu y surgir au début de l’évolution pour disparaître ensuite à la suite des changements brutaux induits par la perte de l’atmosphère. Mais on peut aussi considérer Mars comme le modèle des premiers âges de la Terre. En comparant ces deux modèles, nous comprendront la genèse de la vie sur notre planète ».

Les scientifiques pensent que le lac martien au fond du cractère de McLaughlin s’est désséché il y a environ 3 milliards 700 millions d’années. C’est également l’âge des minéraux qui forment ses parois et qui correspond à celui des roches les plus anciennes jamais découvertes sur terre. Le cratère de McLauphlin est par comséquent un champ de recherche prometteur à la fois pour les biologistes et les géologues.

 

Faut-il craindre une nouvelle épidémie de la grippe aviaire ?

« Épidémie globale provoquée par un virus mertrier » – s’agit-il du sujet d’un thriller fantastique ou d’une réalité de demain ? C’est la question qu’une équipe de chercheurs occidentaux a posé devant la communauté internationale. Les scientifiques ont annoncé avoir levé le moratoire sur l’étude de l’agent mortellement dangeux de la grippe aviaire. Les experts ont raconté à la Voix de la Russie le danger que recèle la reprise des expériences sur le virus H5N1.

Ces études ont été suspendues il y a deux ans, après qu’une souche virale transmissible d’homme à homme a été créée aux Pays-Bas et aux États-Unis (la souche initiale ne pouvant contaminer les humains qu’au contact des oiseaux). Le risque du déclenchement d’une pandémie était jugé trop élevé suite à une éventuelle fuite du virus en dehors du laboratoire. La situation a changé depuis et les scienifiques ont décidé de reprendre le travail. En même temps, plusieurs experts estiment que le risque d’épidémie n’a pas diminué du tout et que le virus pourrait devenir une arme idéale pour les terroristes parce qu’il est insaisissable, - a confié à la Voix de la Russie le vétéran de l’unité anti-terreur « Alpha » Alexeï Filatov :

« Je pense que la contamination d’un milieu, par exemple, de l’eau, peut provoquer une véritable épidémie qui se propagera tous azimuts à une très grande vitesse. Si le transport d’explositifs et de matériaux radioactifs peut être détecté par les instruments existant, les matériaux biologiques ne peuvent pas être contrôlés et même une très petite petite quantité peut provoquer de véritables ravages. Par conséquent, les mesures anti-terreur s’avèrent inefficaces, la rasion pour laquelle les déclarations de ce genre sont très risqués . D’autre part, les scientifiques qui travaillent dans ce domaine doivent être contrôlés par les svices chargés de répression du terrorisme international ».

Les chercheurs ont cependant déclaré que le virus mutait tout ou tard dans la nature jusqu’à devenir transmissible et qu’il ne fallait pas dramatiser la décision de reprnedre l’étude du H5N1. Nelli Sosedova, médecin biologiste et consultane du projet « Epidemiolog.ru », estime que cette déclaration de ses collègues occidentaux est mal fondée :

« Savoir ce qui est prioritaire est une question délicate. Il est impossible de dire que nous saurons recréer en laboratoire la même souche et suivre ses mutations dans la nature. Il y aura forcément des différences d’une mutation à l’autre ».

Madame Sossedova est, en meme temps, convaincue qu’il faut poursuivre les recherches pour ne pas se retrouver désarmés devant une épidémie éventuelle :

« Si l’antidot n’est pas trouvé, le virus peut faire des ravages irréparables. Je pense par conséquent qu’il faut travailler non pas sur les mutations éventuelles mais sur l’élaboration des vaccins et des produits biologiques qui protégeraient contre telle ou telle mutation du virus déjà existant. Dans ce cas, si le virus mute naturellement, les scientifiques disposeront d’algorythme qui permettrait de créer rapidement une parade ».

Selon Madame Sossedova, il faut mettre un accent particulier sur la sécurité de ces recherches. Elles sont importantes et nécessaires mais seulement à condition d’observer les mesures les plus sévères de protection boiologhique et le régime du secret garanti par tel ou tel État.

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