Actualités scientifiques et techniques 16.01.2013

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Au sommaire : - Le climat prévaut sur le travail : les scientifiques reviennent sur la théorie de

Au sommaire :

- Le climat prévaut sur le travail : les scientifiques reviennent sur la théorie de l’évolution

- L’astéroïde Apophis : menace ou cadeau qui vient à point nommé

- La Novelle Année commence avec la vieille grippe

 

Le climat prévaut sur le travail : les scientifiques reviennent sur la théorie de l’évolution

Les scientifiques américains ont la certitude que ce n’est pas le travail mais le climat qui a fait l’homme. Ils ont établi le calendrier climatique de l’humanité qui montre que l’évolution de l’homme est associé aux cinq brusques variations du climat depuis 200 000 ans.

Selon les chercheurs américains, les alternances climatiques instantanées à l’échelle géologique ont donné un véritable coup d’accélérateur à l’évolution de l’homme. Le besoin de s’adapter aux conditions nouvelles accélérait le développement du cerveau, favorisait l’apparition de l’homo erectus, des outils du travail etc. Pour prouver leur version des faits, les scientifiques font valoir que les premiers ancêtres de l’homme ayant appris à manier les premiers outils du travail ont fait leur apparition justement en période des perturbations écologiques.

Mais les opinions des experts sont mitigées. C’est ainsi qu’anthropologiste social Alexandre Kazankov estime que la théorie climatique est le mainstream de la science universitaire:

« C’est dans ce contexte précisément que l’homo sapiens fait son apparition sur terre. Il s’agit là d’un fait scientifiquement prouvé. Les variations paléoclimatiques sont principalement étudiée en fonction de la teneur en isotopes. Le modèle du climat est ensuite comparé aux découvertes archéologiques et on constate que le climat joue le rôle de booster de l’évolution humaine. Si le climat varie brusquement, l’évolution progresse par bonds ».

L’expert est sûr que l’ancêtre de l’homme s’est dissocié il y a plus de 100 000 ans de ses congénères grâce justement aux changements climatiques. Ils ont poussé les premiers hommes à coloniser d’abord l’Afrique que de nombreux scientifiquement considèrent comme le berceau de l’himanité avan de partir à la conquête des autres continents.

Mais la théorie climatique compte également un grand nombre d’adversaires comme le paléoanthropologiste Alexanre Belov qui estime que le facteur climatique est important mais mais pas du tout déterminant. Selon lui, les découvertes faites ces dernières années sur les différents continents ne correspondent à aucune théorie existante. Plus encore, il est pour le moment quasiment impossible d’établir les liens de continuité entre les différents hominidés pour reconstituer l’histoire de l’humanité de manière plus au moins crédible.

En effet, les premiers homo sapiens qui ont vécu en Afrique il y a 130 à 200 000 ans ne sont pas très en phase avec les néanthropes et les hommes de Cro-Magnon qui, eux, ont vécu il y environ 54 à 50 000 ans tant en Afrique, qu’en Europe, en Asie et en Australie. Il est vraiement très difficile d’établir un lien de parenté entre ces deux groupes à savoir l’ancien sapiens et sapiens sapiens. Il serait tout simplement inexistant.

Selon Alexandre Belov, les nouvelles découvertes archéologiques font que les milieux scientifiques changent tout le temps leur point de vue sur la genèse de l’homme et son évolution. Plus encore, aucune hypothèse existante ne peut expliquer l’ensemble de ces découvertes qui soint récalcitrantes à former une chaîne d’évolution continue. Bien au contraire, on observe même parfois le phénomène inverse dit de « rétroévolution » quand le cerveau diminue en volume. A propos, le cerveau de l’homme de Cro-Magnon avait 300 cm3 de plus que celui de l’homme moderne. La science de l’homme aurait sans doute besoin d’un fondement philosophique foncièrement nouveau.

Les phénomènes biologiques ne sont pas parfois en adéquation avec les phénomènes culturels et climatiques. Il se peut que ce ne soient pas les facteurs extérieurs mais les particularités propres au génome humain qui sont responsables de son évolution et de sa dégénérescence. On a l’impression que la science de l’homme est à nouveau en train d’accumuler les données factologiques. Par conséquent, il ne reste plus à ceux qui souhaitent savoir la vérité sur l’origine de leurs lointains ancêtres qu’à attendre que, conformément aux lois de la dialectique, la quantité des données accumulées conduise à un bond qualitatif.

 

L’astéroïde Apophis : menace ou cadeau qui vient à point nommé

L’atention des scientifiques est à nouveau captée par l’astéroïde « Apophis ». Selon les calculs de certains experts, ce corps céleste peut devenir une grave menace pour notre planète. Si le mercredi 9 janvier il est passé à 14,5 millions de km de la Terre, il pourrait d’après les prévisons des astronomes changer par la suite d’orbite et percuter notre planète en 2036.

L’astéroïde qui porte le nom de la divinité égyptienne des ténèbres et de la destruction est un énorme bloc de pierre pesant 50 millions de tonnes et mesurant environ 300 m en diamètre. Les experts disent qu’il passera en avril 2029 à environ 36 ooo km de la Terre. Cela correspond à l’orbite des satellites géostationnaires. Si Apophis passe exactement à 30404,5 km de la Terre, il pourrait d’après les scientifiques se retrouver dans ce qu’on appelle le trou de serrure gravitationnel où la force d’attraction de la Terre serait capable de lui faire prendre une direction dangereuse. Mais on ne devrait pas exagérer le risque de collision d’Apophis avec la Terre, - estime Dmitri Wibé, collaborateur de l’Institut d’astronomie de l’Académie russe des sciences :

« Le risque de collision est évalué d’après les paramètres de son orbite et constitue aujourd’hui un rapport de 1 à 50 000. Cela siginfie que la probabilité de sa collision avec la Terre en 2036 est infiniment petite. Il reste néanmoins au foyer d’attention parce que malgré ses dimensions relativement petites, il possède une masse et une vitesse considérables et, par conséquent, une grande énergie cinétique. C’est pour cette raison que dans l’éventualité de sa collision avec la Terre, l’explosion qui s’ensuivrait serait l’équivalent de plusieurs milliers de mégatonnes de TNT. Ce serait une catastrophe à l’échelle régionale ».

On se demande naturellement s’il est possible de se prémunir contre ce danger venant de l’espace. Les scientifiques proposent d’essayer de l’abattre ou de modifier la trajectoire de son vol. La parole est à Dmitri Wibé :

« Il existe actuellement plusieurs projets qui permettent d’écarter légèrement Apophis de sa trajectoire pour éviter toute collision future. Il faut cependant faire très attention parce que la probabilité de collision est très petite en ce moment et tout action irréfléchie risque de l’augmenter ».

Mais il y a aussi parmi les scientifiques les adversaires résolus des tentatives de s’ingérer dans le vol d’Apopis. Selon le secrétaire de prese de l’Observatoire de Poulkovo Sergueï Smirnov, cet astéroïde est un véritable cadeau pour les astronomes.

« Les rendez-vous régulier avec lui permettent de mieux comprendre la nature des corps célestes. Alors le mieux à faire serait d’y fixer les instruments qui permettrait de mieux déterminer sa position dans l’espace. Si on découvre vers 2029 que le rapprochement s’avère plus dangreux que pérvu, on peut modifier légèrement son orbite. Les projets appropriés ne manquent pas. On peut, par exemple, peindre ses différenmts côtés en noir et blanc pour influer sur le caractère de sa rotation. La force réactive ainsi produite pourrait modifier légèrement son orbite ».

Les scientifiques se préparent d’installe une balise radio sur l’astéroïde ou à son voisinage pour faire le suivi de ses déplacements et rendre les prévisions plus précises. Le vaisseau spatial qui amènera vers l’astéroïde le satellite avec une balise radio sera lancé après 2020.

 

La Novelle Année commence avec la vieille grippe

« Le nouvel an est en marche » c’est par cette phrase que les médias commentent traditionnellement la célébaton de cette fête dans les pays d’Asie. Mais maintenant, en ce début de 2013, ils annoncent aud c’est la grippe qui est en marche.

L’épidmie de la grippe qui se déchaîne aux États-Unisd a déjà fait 18 morts parmi les enfants. L’état d’urgence a même été décrété au Massashusetts.

Les autres pays ne tirent pas encore la sonnette d’alarme mais la situation demeure inquiétante face au retour éventuel du virus H1N1 tristement célèbre depuis 2009 comme agent de la grippe « porcine ». On compte déjà quatre cas mortels en Pologne et deux en Chine. Un cas de grippe porcine a récemment été rencensé en Ukraine mais la patiente a heureusement survécu à l’infection. Les médecins ukrainiens préviennent qu’il faut craindre non seulement le virus de type A (Californie) mais égalemen de type B (Visconsin) et une autre variété du virus A (Victoria). On compte en ce moment un million et demi de cas de grippe et de maladies respiratoires en Ukrabne et les spécialistes préviennent que sa prévalence sera plus considérable que lors de la dernière épidémie. Portant, rien ne permet d’affirmer qu’il y aura une réédition de la pandémie de 2009 qui avait emporté 18 500 vies humaines, - estime le collaborateur de l’Institut de la grippe de Saint-Pétersbourg Igor Nikonorov.

« Les virus de la grippe ne cessent de muter et des souches nouvelles apparaissent régulièrement. Mais le système international de veille épidémiologique permet de déceler les virus nouveaux aux stades précoces, avant l’apparition d’une épidémie éventuelle. Les vaccins dits actuels sont élaborés sur la base de ces données ».

La vaccination est le principal moyen de protection contre le virus. Plus de 37 millions de personnes dont 13 millions d’enfants ont été vaccinés en Russie en prévision de la grippe. Les campagnes de vaccination sont menées très activement depuis 2009, - raconte Alexeï Beliaev, chef du laboratoire d’éthiologie et d’épidémiologie de la grippe de l’Institut de virologie de l’Acdémie russe des sciences :

« Les vaccins antigrippaux inactivés modernes qui sont largement utilisés en Russie contiennent les antigènes du virus de la grippe A /Californie/7/2009, puis Victoria/361/2011. En ce qui concerne les agents de la grippe B, les variétés V Visconsin/1/2010 et les souches similiaires, ils sont également combattus par le vaccin antigrippal élaboré pour l’ensemble les pays de l’hémisphère Nord en prévision de la saison épidémique 2012-2013 ».

La Russie reste pour le moment au-dessous du seuil épidémique pour la grippe mais les semaines qui viennent peuvent donner aux médecins un surplus de travail, présenter un danger pour la population et faire monter les recettes des phramaciens. Le directeur du service santaire national Guennadi Onichenko prévoit une prévalence élevée de la grippe à la fin du mois de janvier pour la rentrée scolaire. La grippe devient souvent un prolongement peu agréable des vacances d’hiver.

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