Le directeur du département de la holding Aviatsionnyye Technologii (Technologies aériennes) Mikhaïl Khvan présente ses propriétés.
« Cet appareil est réalisé dans un boîtier plastique résistant aux chocs. Son principal avantage – c’est qu’il est de petite dimension. Cela permettra aux plongeurs de travailler dans des espaces confinés ».
Le détenteur du record du monde de la plongée sous-marine Roman Prokhorov a testé la fiabilité de ce dispositif dans les situations les plus extrêmes. Cela fait 20 ans qu’il fait de la plongée et son record maximal est de 150 mètres en profondeur.
Le nouveau dispositif est différent des scaphandres autonomes classiques. Ses bouteilles d'air sont enfermées dans un boîtier d’une forme oblongue. Une nécessité pour pouvoir travailler dans des espaces étroits et confinés où il y a un danger de s’accrocher avec la bombonne d’oxygène ou les ceintures.
« Avec ce nouveau modèle, on peut passer à travers des fentes qui sont à peines plus larges que le plongeur », explique Roman Prokhorov. « Le scaphandre est lisse et a une forme allongée. Le risque de s’accrocher à quelque chose est donc pratiquement inexistant ».
Le nouveau dispositif est conçu pour fonctionner par des températures extrêmement basses. La réserve d’oxygène représente 40 minutes. A part l’air comprimé, des mélanges respiratoires, enrichis en oxygène peuvent être également utilisés dans ce dispositif, ce qui améliore considérablement l'efficacité des opérations de plongée. Les plongeurs professionnels ont déjà vérifié cette propriété et l’apprécient beaucoup. Mais le nouveau système est également à la portée d’un plongeur novice. /L