La querelle n’entrait pas dans les plans du quotidien sportif loyal au club. Le président du club Real, Florentino Pérez donne rarement des interviews. Mais dans ce cas il a convoqué une conférence de presse dans l’arène de « Santiago Bernabeu » pour démentir l’information sur l’ultimatum de Casillas et de Ramos.
Vu le sérieux de la situation je suis obligé d’apporter des clarifications. Notre rencontre avec les principaux joueurs a été franche. Oui quelques paroles critiques ont été dites, qui ne me semble pas tout à fait justes. Mais il n’était question d’aucun ultimatum. Il y a quand même des limites éthiques qui doivent être respectées même par ceux qui n’aiment pas notre club. Il y a trop de mensonge autour de nous ces temps-ci. Il a, selon moi, comme objectif de déstabiliser le club.
Mais il est clair que le climat au Real n’est pas normal. Au 1er manche du championnat de la première Ligue espagnole Real a perdu 4 et a fait 4 nuls sur 19 matchs. Anatoli Bychovets, spécialiste connu de football, sous la direction duquel la sélection soviétique a gagné l’or aux JO de 1988 à Séoul, explique les conflits au Real par ces résultats malheureux au départ de la saison.
Le début du championnat et la préparation de Real n’ont pas été à la hauteur et les défaites face à des adversaires qu’il battait facilement avant ont donné des problèmes au sein de l’équipe : dans les relations entre l’entraîneur José Mourinho et certains joueurs, dans les rapports entre les footballeurs, surtout entre espagnols et internationaux. Je pense que ce facteur est le principal.
Et pourtant ce n’est que le commencement de la saison. Ces derniers temps les choses vont mieux pour Real. Le match contre Valencia a fait douter d’une crise dans le club royal.