L'idée du festival de la nature sauvage est née il y a 7 ans. Depuis cette époque, il a changé : ce n’est plus tout simplement un concours de photos intéressantes, mais plutôt une arène de débats pour les personnes que la préservation de l'environnement ne laisse pas indifférents. Cette année, au programme du concours de « La Tortue d'or » participent près de 3 mille personnes venues de 64 pays. Après la fin du festival à Moscou, l'exposition se déplacera dans différentes villes. Cette manifestation est particulièrement utile pour les habitants des mégapoles qui ont rarement l’occasion d’avoir des contacts avec la nature, estime le directeur du festival « La Tortue d'or » Alexandre Myaskov.
« Le festival « La tortue d'or » est un ensemble de divers projets culturels consacrés à la nature. Sa vocation est de montrer, via la beauté de environnement, ce qu'il est nécessaire de sauvegarder, comment procéder et comment les gens agissent déjà. Au festival, sont présentées beaucoup d'expositions : de photos, de dessins, des films, des projets télévisés consacrés à la préservation de la nature ».
De leur côté, les fonctionnaires ont également présenté un projet écologique. Un de ces jours, le gouvernement a validé le programme d'État « la Protection de l'environnement » à l’horizon 2020. Selon le document, l'économie du pays doit devenir vers ce moment-là plus « verte », le nombre des réserves naturelles augmentera, et les conditions écologiques de la vie, au moins pour un tiers de Russes, s'amélioreront considérablement. En prenant en considération que maintenant plus de la moitié de la population vit sur les territoires où la qualité de l'environnement est médiocre, il faut traiter ce problème d'urgence, estime Alexeï Kokorine, directeur du programme « le Climat et l'écologie » du Fonds Universel de la nature sauvage.
« L'essentiel, c’est que les décisions ne restent pas sur le papier. Parce que chez nous, on prend beaucoup de bonnes décisions sur la protection de l'air atmosphérique, de l'eau, il y a des territoires protégés, mais plusieurs choses restent sur le papier. À titre d'exemple, les projections de suie ne sont ni contrôlées ni réglementées en Russie. Et cela impacte le climat et pollue la neige en Arctique. C’est une substance cancérigène. Nous devons résoudre d'urgence ce problème ».
Alexeï Kokorine a rappelé l’existence de la Coalition internationale pour le climat et l'air pur, qui s’occupe de questions similaires. En août de 2012, la Russie a sollicité son adhésion à cette organisation. Mais cela n’est pas allé plus loin. « Quand nous agirons en pratique, c'est-à-dire lorsque nous établirons la provenance de la suie et que nous interdirons, par exemple, l'exploitation des vieux moteurs Diesel, alors les conditions de la vie d’un tiers, et peut-être de tous les Russes s'amélioreront », assure l'expert. T