Deux Norvégiens, pris en otages mercredi par un groupe d'islamistes sur un site gazier du sud-est de l'Algérie, ont été libérés, a annoncé samedi lors d'un point de presse le directeur général de Statoil, Helge Lund.
"Je suis heureux d'annoncer qu'encore deux de nos collègues sont en sécurité. Le sort de six autres otages reste incertain, mais il ne faut pas perdre l'espoir", a-t-il indiqué sans toutefois faire la lumière sur les détails de la libération des deux Norvégiens.
Plus tôt dans la journée de samedi les médias avaient annoncé la libération de trois otages roumains.
Mercredi, un groupe de terroristes se réclamant d'Al-Qaïda au Maghreb islamique a attaqué le site gazier d'In Amenas géré par la coentreprise BP-Sonatrach, prenant en otages plus d'une centaine de ressortissants étrangers, dont des Français, des Américains, des Norvégiens, des Philippins, des Malaisiens, des Autrichiens et des Roumains, et plusieurs centaines d'Algériens. Dans un premier temps, les médias avaient parlé de 41 otages étrangers et de près de 150 algériens.
L'armée algérienne a lancé jeudi après-midi une opération pour libérer les otages au cours de laquelle plusieurs dizaines d'étrangers ont trouvé la mort.
Selon les dernières données, 573 Algériens et une centaine d'étrangers seraient libérés. L'opération se poursuit.