L'assaut donné par l'armée algérienne sur le site gazier d'In Amenas a permis d'empêcher l'exécution de tous les otages par le commando islamiste, a déclaré vendredi à l'agence de presse algérienne (APS) un porte-parole des forces algériennes.
"Des unités spéciales ont lancé l'assaut dans une situation extrêmement compliquée, et leur opération a permis d'éviter une véritable catastrophe pour des centaines d'otages et les installations gazières", a indiqué l'interlocuteur de l'agence.
Et d'ajouter qu'en tout, une trentaine de terroristes de différentes nationalités avaient pris en otages plus de 700 personnes, dont 132 ressortissants étrangers.
Selon le porte-parole, équipés de diverses armes, y compris de lance-grenades, les preneurs d'otages se proposaient d'amener leurs captifs au Mali pour faire chanter les Etats prenant part à l'opération contre les jihadistes dans ce pays africain. Sinon, les terroristes entendaient exécuter tous les otages pour rendre leur action la plus retentissante possible.
Quoi qu'il en soit, au lendemain de l'assaut donné par l'armée algérienne sur le site gazier d'In Amenas, la situation est toujours très confuse. La situation de quelque 60 captifs occidentaux reste très floue, certains sont morts, d'autres ont fui. L'inquiétude domine les réactions internationales. Certaines chancelleries, plus véhémentes, demandent des explications à l'Algérie qui a lancé, très vite et sans concertation, une opération vraisemblablement très meurtrière et toujours en cours.
