Les débuts et les premières du festival Küstendorf

© © Capture d'écran: Küstendorf Film and Music Festival 2013Les débuts et les premières du festival Küstendorf
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Célébrité mondiale, le réalisateur serbe Emir Kusturica a de nouveau invité des cinéastes et des musiciens de différents pays à son festival Küstendorf (16-22 janvier). Il est organisé dans les Balkans dans un village traditionnel Drvengrad, que Kusturica a fait spécialement construire. Parmi les invités il y a des Russes.

L’ambiance au festival est des plus informelles. Emir Kusturica aime à y inviter des jeunes et des vedettes du cinéma et de la musique. Voici ce qu’il dit.

« Cette année nous attendons la célèbre actrice Monica Belucci, ainsi que le leader du groupe Roxi Music Bryan Ferry. Il y aura encore deux invités - David Gilmour, Nick Mason du groupe Pink Floyd. Et ce qui importe surtout pour les jeunes participants au festival – Amanda Neville du British Film Institute ».

Il est tentant pour les débutants de montrer leurs premières expérimentations cinématographiques à de tels connaisseurs. Il y a une chance d’être remarqué. Cela a été le cas pour l’actrice et réalisateur russe Sonia Karpounina qui a remporté en 2011 le principal prix du festival – l'Oeuf d’or pour son court métrage Chance. Cette année Sonia, qui a 27 ans, est pour la troisième fois l’invitée du festival de Kusturica avec la comédie Tout est simple, un film d’auteur assurément. Sonia est à la fois l’auteur du scénario, la réalisatrice et l'interprète d'un rôle de premier plan. Telle est sa prise de position de principe.

Il y a encore deux films russes tournés par de jeunes réalisateurs qui figurent au programme de cette édition du festival. Celui de Konstantin Smirnov raconte comment on devient hooligan dans le monde du football. La caméra de Denis Klébéïev suit, dans son documentaire Le Trente et unième convoi, les conducteurs de poids-lourds, livrant des vivres aux habitants de localités d’un accès difficile dans le Kamtchatka en Extrême-Orient russe.

On connaît l’attitude particulière de Kusturica envers la Russie, où il vient pratiquement chaque année. Cette année le réalisateur serbe a invité à son festival son collègue russe Alexeï Balabanov, qui y présente son film parabole Je veux aussi. Voici ce qu’il dit :

« C’était voulu, je n’y ai pas tourné d’acteurs professionnels. Les histoires contées dans le film sont à 80 % réelles. Ce sont des personnalités, elles ne jouent personne, sauf elles-mêmes ».

Balabanov et Kusturica partagent une même idée – tourner des films pour des gens, et non pour les recettes. /L

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