Le fonds « European Endowment for Democracy » (EED) sert à distribuer des subventions à des journalistes, bloggeurs, associations, syndicats et organisations politiques y compris en exil.
Mais des financements directs des forces de l’opposition sont contraires au programme « Partenariat oriental » adopté par Bruxelles, a dit à La Voix de la Russie le directeur du département de l’intégration européenne de l’Institut d’Etat des relations internationales de Moscou, Nikolaï Kavechnikov.
« Au cours des dernières années la politique de l’Occident à l’égard de la Biélorussie avait deux composantes. Il s’agit de la pression qui continue d’être exercée sur le pouvoir à Minsk. Ensuite on a est tentative sérieuses ont été faites pour établir des relations plus constructives dont le programme « Partenariat oriental ». Mais il semble aujourd’hui que la tactique de la « punition » a triomphé sur la tactique de la « participation » à l’égard du pouvoir à Minsk. De façon globale, la position adoptée par l’Occident par rapport à la Biélorussie est très contradictoire. Sans doute, elle peut être perçue comme une tentative d’ingérence dans les affaires intérieures d’un Etat souverain. On n’est toujours tenté d’abuser du thème de défense des droits pour faire tomber les régimes qui n’ont pas l’heur de ne plaire ».
Marcin Domagała, président du Centre européen d’analyse géopolitique à Varsovie, a dit à La Voix de la Russie que pour le moment toutes ces dépenses ne servaient pas à grand-chose.
« Le problème, c’est que la politique étrangère de l’Union européenne s’appuie sur certains standards. L’UE renforce son influence dans les pays situés sur le territoire de l’Europe. Il faut d’ailleurs préciser que tout cela constitue une sorte d’« exportation de l’idéologie ». En outre, l’Union européenne cherche ainsi à défendre ses intérêts économiques. Cela demande d’importants investissements mais est peu efficace, à mon avis »
La liste des pays où l’UE veut soutenir financièrement l’opposition, montre que ses intérêts sont contradictoires. Tout cela témoigne plus de la panique qui a envahi l’Occident, que d’une nouvelle stratégie bien réfléchie de sa part. T