Les déclarations du secrétaire général du gouvernement nippon Yoshihide Suga remettant en doute la souveraineté de la Russie sur les Kouriles méridionales sont inadmissibles, a indiqué lundi la porte-parole adjointe du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova.
"Toute déclaration remettant en doute la souveraineté de la Russie sur le territoire évoqué est inadmissible", a déclaré la diplomate.
Selon Mme Zakharova, ces propos du porte-parole du gouvernement japonais n'ont pas échappé à l'attention de Moscou qui souligne une fois de plus que "la recherche d'une solution au problème d'un traité de paix passe par une promotion active des relations bilatérales dans tous les domaines", ce qui a été confirmé par les dirigeants de la Russie et du Japon lors d'un entretien téléphonique du 28 décembre dernier.
Aucun traité de paix n'a été signé entre la Russie et le Japon à l'issue de la Seconde Guerre mondiale. La signature de ce document est toujours entravée par le litige territorial opposant les deux pays. Le Japon revendique quatre îles faisant partie des Kouriles méridionales (Itouroup, Kounachir, Shikotan et Habomai) rattachées à la Russie au lendemain de la Seconde guerre mondiale. Cette revendication est avancée par Tokyo comme préalable à la conclusion d'un traité de paix avec Moscou.
