Centrafrique: l'Onu somme les rebelles de cesser les hostilités

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Dans une déclaration à la presse, le Conseil de sécurité de l'Onu a exigé que les rebelles de l'alliance centrafricaine Séléka "mettent fin aux hostilités, se retirent des villes qu'ils ont prises" et s'engagent dans des négociations en vue de désamorcer politiquement la crise.

Dans une déclaration à la presse, le Conseil de sécurité de l'Onu a exigé vendredi que les rebelles de l'alliance centrafricaine Séléka "mettent fin aux hostilités, se retirent des villes qu'ils ont prises" et s'engagent dans des négociations en vue de désamorcer politiquement la crise.

Selon le document, les hostilités sapent la sécurité et la stabilité en République centrafricaine, créent une menace pour la population civile et entravent l'octroi d'aides humanitaires.

"Les 15 pays membres du Conseil insistent également sur le fait qu'il incombe au gouvernement centrafricain de maintenir l'ordre public et de veiller à la sûreté et à la sécurité de la population civile", est-il indiqué dans la déclaration.

Un regain d'activités des groupes armés illégaux, les attaques lancées par des extrémistes contre plusieurs villes dans le nord et le nord-est du pays ont provoqué une dégradation de la situation sur une majeure partie du territoire centrafricain. La situation humanitaire s'est également aggravée.   
    
Les rebelles réclament la démission du président Bozizé avant d'entamer toute négociation. Vu la déstabilisation de la situation en République centrafricaine, le Congo et le Tchad y ont envoyé 120 militaires. La France y a aussi dépêché un contingent supplémentaire, alors que les Etats-Unis ont expédié sur le terrain au moins 50 soldats pour sécuriser l'évacuation de leurs ressortissants et du personnel de leur ambassade à Bangui.

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