RIA Novosti propose à ses lecteurs de découvrir les œuvres de célèbres peintres russes et soviétiques. Ce diaporama est consacré aux peintures d'Alexandre Deïneka.

Alexandre Deïneka (1899-1969) est un peintre, graphiste, sculpteur et pédagogue soviétique. Autoportrait, 1948

Comme beaucoup de ses contemporains, la jeunesse du peintre a coïncidé avec les événements révolutionnaires. Deïneka travaillait en tant que photographe dans la police criminelle, décorait les trains de propagande et a participé à la défense de Koursk contre les Blancs. Grand début, 1962

Beaucoup de ses œuvres précoces sont consacrées aux "présages du XXème siècle", à l'éloge de la réalité soviétique pacifique comme la production industrielle, l'industrialisation… Les Ouvrières textiles, 1927

Deïneka a été marqué par sa rencontre avec Vladimir Maïakovski. Photo : Maïakovski à l'agence ROSTA, 1941

En 1928, Deïneka peint l'une de ses plus grandes œuvres : un tableau pathétique historico-révolutionnaire dont il dira qu’il est "son objet préféré" – La Défense de Petrograd - où l'on voit des rangs d'ouvriers partant lutter contre Nikolaï Ioudenitch, qui était à la tête de l'Armée blanche.

En 1932, La Mère marque le début d'une nouvelle période créative.

A la même période, Deïneka continue à peindre sur le thème sportif qu'il connaît bien. Photo : Gardien de but, 1934

Footballeur, 1932

En 1935, le peintre se rend aux Etats-Unis, en France et en Italie. Après ce voyage, il réalise plusieurs paysages urbains et des portraits. Une rue à Rome, 1935

En 1938, Deïneka commence à travailler sur le cycle mosaïque "Un jour dans le ciel soviétique" de la future station Maïakovskaïa du métro de Moscou, censé représenter la vie du peuple soviétique pendant une journée.

L'un des tableaux mosaïque "Un jour dans le ciel soviétique".

Pendant la Grande guerre patriotique de 1941-1945, Deïneka peint plusieurs tableaux consacrés à la lutte courageuse du peuple soviétique contre l'Allemagne nazie. L'As abattu, 1943

Le tableau héroïque Défense de Sébastopol (1942) est devenu un hymne aux défenseurs de la ville.

Parmi ses tableaux marquants de l'époque d'après-guerre: l'œuvre Près de la mer, 1956

Dans Sébastopol, 1953

Alexandre Deïneka est décédé à Moscou en 1969. Les Forgerons, 1957