Syrie: fin de la guerre en 2013, vœux de Nouvel An (experte russe)

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Les propos de l'envoyé spécial de l'Onu et de la Ligue arabe Lakhdar Brahimi sur une résolution pacifique, début 2013, de la crise syrienne qui fait rage depuis plus d'une année, ne seraient que des vœux de Nouvel An, a estimé Elena Souponina, de l'Institut d'études stratégiques (Russie).

Les propos de l'envoyé spécial de l'Onu et de la Ligue arabe Lakhdar Brahimi sur une résolution pacifique, début 2013, de la crise syrienne qui fait rage depuis plus d'une année, ne seraient que des vœux de Nouvel An, a estimé samedi Elena Souponina, de l'Institut d'études stratégiques (Russie).

"Je ne suis pas aussi optimiste que M.Brahimi. Je suis cependant persuadée que le président syrien Bachar al-Assad ne se maintiendra pas au pouvoir jusqu'à l'expiration de son mandat en 2014. Autrement dit, l'année 2013 sera déterminante", a déclaré l'experte à RIA Novosti.

Et d'ajouter que la déclaration sur un possible règlement pacifique du problème ressemblait plutôt à un cadeau de Nouvel An qui ne  serait sans doute pas offert l'année prochaine.

"Je crains que l'effusion de sang ne se poursuive l'année prochaine en Syrie car la confrontation n'y faiblira pas même après le départ du président Assad", a indiqué Mme Souponina.

Elle a aussi estimé plus utile d'envoyer des Casques bleus dans la région que d'y faire revenir des observateurs de l'Onu.

"Les observateurs ne font que fixer les incidents car ils ne sont pas en droit de s'ingérer, alors que les soldats de la paix sont habilités à le faire. Quoi qu'il en soit, le gouvernement syrien s'y oppose, bien que l'envoi de Casques bleus puisse diminuer le nombre de victimes au moins dans certaines régions de la Syrie", a souligne l'experte.

A l'issue de négociations à Moscou avec le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, M.Brahimi a estimé qu'il serait possible début 2013 de désamorcer politiquement la crise syrienne. De son côté, le chef de la diplomatie russe a plaidé pour le retour des observateurs de l'Onu en Syrie et pour une augmentation de leur nombre.

La Syrie est secouée depuis près de 21 mois par un conflit entre gouvernement et opposition, qui a déjà fait 20.000 à 30.000 morts. Les autorités du pays affirment faire face à des bandits armés et soutenus par des forces extérieures.

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