L’Ermitage organise à la fin du mois de décembre 2012 trois expositions : «L’orage de 1812 », « Nous fonderons nos âmes en une seule âme » et « Les soldats de plomb de l’Ermitage », a confié à La Voix de la Russie Guéorgui Vilinbakhov, directeur adjoint du musée.
« Les expositions sont consacrées au Manifeste d’Alexandre I sur la fin de la guerre de 1812 qui disait que l’ennemi est chassé de la Russie. Et l’exposition de soldats de plomb est destinée avant tout aux enfants ».
Les figurines représentent deux grandes compositions : la charge de la cavalerie française contre l’infanterie russe et la poursuite par les Russes des Français qui battent en retraite.
Il y a parmi les soldats de plomb russes des figurines commandées en 1855 par l’empereur Nicolas I à la maison Heinrichsen de Nuremberg, maison la plus connue à cette époque. Pour ces figurines l’Etat-major des armées russes a préparé les esquisses en couleurs des uniformes de tous les régiments de l’armée russe. Mais ce n’est qu’une partie insignifiante de la collection de l’Ermitage, précise Guéorgui Vilinbakhov.
«La collection des soldats de plomb de l’Ermitage est très intéressante : on y voit des figurines issues de la collection de l’historien d’art et peintre plasticien Alexandre Benoit aussi bien que des figurines appartenant à l’historien d’art et écrivain Lev Rakov, connu pour sa connaissance des uniformes militaires. Il y a des figurines découvertes lors de la démolition d’une maison».
Les collectionneurs sont persuadés que les soldats de plomb ne sont pas seulement destinés aux enfants, dit Ilia Gornostaïev.
«Les soldats de plomb sont en apparence des jouets, mais ce sont des jouets pour les adultes. Là, tout est important : la vérité historique des uniformes, même les races des chevaux. Tout est sérieux».
L’objectif principal de l’exposition est d’intéresser par les soldats non seulement les adultes, mais aussi les enfants, note Guéorgui Vilinbakhov.
«Les expositions avec les soldats de plomb attirent toujours les enfants, et c’est naturel. Les adultes qui n’ont pas lu le conte d’Andersen « Le Vaillant soldat de plomb » ne seront jamais intéressés. Et les enfants, c’est notre espoir ».
Le directeur de l’Ermitage Mikhaïl Piotrovski a avoué que, comme ses collègues, il attendait cette exposition dès son plus jeune âge. T
