En ce qui concerne les investissements, Vladimir Poutine avait déclaré dès l’année dernière que la Russie devrait passer dans un délai de sept ans de la 120ème à la 20ème place dans le monde. Le gouvernement et les régions déploient les efforts substantiels pour réaliser cette tâche ambitieuse. Les ministères et les gouverneurs ont reçu des instructions appropriées du président. Les restrictions administratives sont graduellement levées, la législation est perfectionnée. Or, la situation est loin d’être idéale : les facteurs de risque subsistent, la gestion est trop bureaucratisée.
Selon Vladimir Poutine, la Russie doit mettre à profit les acquis enregistrés dans le monde :
« Nous devons lancer entrer dans la compétition pour attirer les investisseurs. Chaque région doit chercher à réunir chez elle les conditions optimales pour le business. Ce n’est qu’ainsi que nous pourrons escompter le succès dans la concurrence globale pour les investissements directs qui sont absolument nécessaires. Il importe de coordonner les activités des structures fédérales, des institutions de développement – aménager un système d’afflux de capitaux, élever l’efficacité des zones économiques franches et des parcs industriels. J’attends les propositions du gouvernement et de l’Agence d’initiatives stratégiques ».
Le président russe a signalé la nécessité de montrer aux investisseurs russes et étrangers le potentiel des régions russes, de fournir un maximum d’information sur le développement de l’infrastructure, les mesures de soutien de l’Etat et le régime de faveur dans telle ou telle entité de la Fédération. Vladimir Poutine a mentionné à titre d’exemple la région de Kalouga qui a déjà réalisé plusieurs grands projets.
Le rôle du chef de l’administration régionale demeure décisif, a précisé Vladimir Poutine.
En marge de l’ordre du jour de la séance consacrée aux problèmes économiques, le président a formulé sa position sur l’adoption de la « loi Dima Yakovlev » par l’Assemblée fédérale en réponse à l’acte Magnitski. Vladimir Poutine a souligné qu’il ne voyait aucune raison de ne pas signer cette loi, et ce pas seulement à cause de la démarche inamicale de l’administration américaine. Selon le président, il est grand temps pour les Russes de réfléchir au sort des orphelins dans le pays. Par exemple, il n’existe pas d’orphelinats dans les républiques du Caucase du Nord. Vladimir Poutine a fait part de son intention de signer un décret sur l’aide aux enfants abandonnés, surtout ceux qui ont besoin d’un traitement médical. Poutine a ajouté que le règlement du problème des orphelins était une mission d’importance nationale. T