La police a interpellé mercredi à Moscou sept personnes qui participaient à une manifestation non autorisée près du Conseil de la Fédération (sénat russe) en signe de protestation contre l'examen, par les sénateurs, de la riposte à la "loi Magnitski" adoptée aux Etats-Unis, a annoncé un porte-parole de la police municipale.
"Sept personnes ont été interpellées mercredi dans le centre-ville pour avoir tenté d'organiser une manifestation non autorisée par la mairie de Moscou", a déclaré le porte-parole aux journalistes.
Selon une information diffusée précédemment, plusieurs manifestations "en solitaire" se déroulent devant la chambre haute du parlement russe en faveur du projet de loi constituant la réponse à la "loi Magnitski". Aux termes de la législation russe, les manifestations en solitaire n'ont pas besoin d'être autorisées par les collectivités locales.
La Douma (chambre basse du parlement russe) a adopté un projet de loi censé constituer une réponse à la "loi Magnitski" signé le président Barack Obama. Ce projet de loi est actuellement examiné par le Conseil de la Fédération.
Le texte russe a été nommé, de manière officieuse par les députés et les médias, "loi Dima Iakovlev", du nom d'un garçon russe de 2 ans mort pour avoir été oublié dans une voiture en pleine chaleur par son père adoptif américain. Ce dernier a été acquitté par un tribunal de Virginie.
La "loi Dima Iakovlev" s'applique à tous les Américains qui ont violé les droits ou commis des infractions contre des Russes.
Le document engage le ministère de l'Intérieur à établir une liste d'Américains interdits de séjour en Russie.
Moscou: sept adversaires de la "loi anti-Magnitski" interpellés
15:45 26.12.2012 (Mis à jour: 16:05 05.10.2015)
© Sputnik . Ramil Sitdikov / Accéder à la base multimédiaMoscou: sept adversaires de la "loi anti-Magnitski" interpellés
© Sputnik . Ramil Sitdikov
/ S'abonner
La police a interpellé mercredi à Moscou sept personnes qui participaient à une manifestation non autorisée près du Conseil de la Fédération (sénat russe) en signe de protestation contre l'examen, par les sénateurs, de la riposte à la "loi Magnitski" adoptée aux Etats-Unis, a annoncé un porte-parole de la police municipale.