Moscou se méfie des informations relayées par l'Observatoire syrien des droits de l'homme selon lesquelles le régime d'Assad aurait utilisé un gaz neurotoxique d'origine incertaine contre les insurgés, a déclaré lundi à RIA Novosti une source diplomatique.
"La crédibilité de l'Observatoire syrien des droits de l'homme basé dans un appartement à Londres est très faible. La partie russe ne possède aucune preuve du recours à des armes chimiques en Syrie", a indiqué l'interlocuteur de l'agence avant d'ajouter qu'à son avis les autorités syriennes n'avaient aucune raison de se servir d'armes non conventionnelles.
Pour sa part, l'ambassade de Russie à Damas a déclaré ne pas disposer de données sur l'utilisation d'armes chimiques contre l'opposition.
"A l'heure actuelle, l'ambassade de Russie ne dispose d'aucune information concernant l'utilisation d'armes chimiques que ce soit par l'armée régulière ou par l'opposition armée", a déclaré le porte-parole de la représentation diplomatique Sergueï Markov.
Plus tôt dans la journée de lundi, l'Observatoire syrien des droits de l'homme avait déclaré que qu'une attaque au gaz neurotoxiqueavait eu lieu à Homs.