"En ce qui concerne les objectifs de ce déploiement, des experts estiment que si ces missiles étaient destinés à contrer les tirs depuis le territoire syrien, ils aurait été implantés d'une manière différente. L'emplacement supposé de ces missiles, comme l'on affirme, témoigne du fait qu'ils doivent protéger un radar américain faisant partie du bouclier antimissile US mis en place en vue de "contrer la menace iranienne"", a indiqué le chef de la diplomatie russe.
"Si c'est le cas, c'est d'autant plus risqué, car cela crée des tentations supplémentaires", a poursuivi le ministre.
Le 21 novembre dernier, la Turquie a officiellement demandé à l'Otan de lui fournir des systèmes anti-aériens Patriot pour protéger sa frontière longue de 900 km avec la Syrie. Le 4 décembre, le Conseil de l'Otan a donné la réponse positive à la demande d'Ankara. Au total, six batteries de Patriot provenant de l'Allemagne, des Pays-Bas et des Etats-Unis seront déployées à la frontière entre la Turquie et la Syrie et seront opérationnelles dès fin janvier prochain.