Le vice-président égyptien Mahmoud Mekki a annoncé samedi sa démission, tandis que les Egyptiens votaient sur un projet de constitution controversé, rapportent les médias locaux se référant au service de presse présidentiel.
Le projet de nouvelle constitution égyptienne, qui divise le pays et provoque des heurts sanglants entre partisans et détracteurs du document, ne prévoit pas de maintenir le poste de vice-président dans le pays.
Selon les données provisoires, près de 63% des Egyptiens ont voté en faveur de la nouvelle loi fondamentale basée sur les principes de la charia. Les résultats officiels du scrutin seront dévoilés lundi par la Commission électorale supérieure.
Si le projet de constitution actuel est approuvé, des élections législatives sont prévues dans les deux mois pour remplacer l'Assemblée dissoute en juin. Toutefois, des analystes estiment l'adoption de la nouvelle constitution ne mettra pas fin à la crise politique dans le pays, les divisions entre les camps islamiste et laïque étant trop profondes.