Le politologue polonais Adam Bobryk s’est réjoui de la possibilité qui était offerte de poser une question au président Poutine, il y voit un signal positif pour les milieux publics polonais.
Les journalistes ont adressé beaucoup de questions sur l’acte Magnitski récemment adopté aux Etats-Unis et sur la « loi Dima Yakovlev », adoptée en réponse par les députés de la Douma d’Etat russe. Selon le professeur de jurisprudence de l’Université de Londres Bill Bowring, le président Poutine a soutenu les législateurs russes.
« La Russie est irritée par l’acte Magnitski et de ce fait, les journalistes ont commencé par adresser cette question à Poutine. Son allocution et les réponses aux questions ont été pénétrées de patriotisme. Je pense que le patriotisme sera le leitmotiv du mandat présidentiel de Poutine. Bien que plusieurs journalistes aient signalé le côté excessif de la réaction de la Douma d’Etat, Poutine a soutenu dans l’ensemble les parlementaires».
Le journaliste et politologue palestinien Abdallah Issa a mis l’accent sur les déclarations de Vladimir Poutine soulignant que le remplacement du pouvoir en Syrie par la force serait inefficace pour le peuple syrien et la région en général. Les habitants de Syrie doivent décider de l’avenir de leur pays sans ingérence extérieure, estime Abdallah Issa, qui partage l’opinion du président russe.
« Le président Vladimir Poutine a souligné à juste titre que l’ingérence des Etats-Unis en Irak, en Libye et en Syrie était nuisible. Ils cherchent à réaliser leur objectif sans se préoccuper d’appliquer des réformes démocratiques. Le plan de Vladimir Poutine est raisonnable et correct. Les peuples doivent régler leurs problèmes eux-mêmes ».
Le journaliste japonais Od Takeshi juge très importants les propos de Vladimir Poutine sur l’opportunité d’un dialogue constructif entre la Russie et le Japon.
Le politologue serbe George Vukadinovic a hautement apprécié la déclaration de Vladimir Poutine sur la nécessité de normaliser les rapports avec la Géorgie.
« Il est nécessaire de normaliser les rapports entre la Russie et la Géorgie pour des raisons économiques, historiques et politiques. Les rapports se sont compliqués non pas par la faute de Moscou mais à cause de l’aventurisme de l’ancienne administration géorgienne. Il sera difficile de rétablir les liens après certains événements. Or, il est très important de normaliser les rapports pour assurer la stabilité dans la région. T