A l'issue du référendum sur la nouvelle Constitution égyptienne dont le premier tour s'est achevé samedi soir, le pays sera scindé davantage entre deux camps islamiste et laïque, a estimé dimanche un des leaders de la principale force d'opposition égyptienne, le Front de salut national, Mohammed El Baradei sur son compte Tweeter.
"A l'issue du référendum sur la nouvelle loi fondamentale de l'Egypte, le pays ne sera scindé que davantage entre deux camps, et les bases de l'Etat ne ferons que s'affaiblir", a indiqué le fondateur du Parti libéral Al-Doustour et ex-secrétaire général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).
Selon lui, "la pauvreté et l'analphabétisme de nombreux Egyptiens constituent un terrain très fertile pour le commerce de religion".
Selon les résultats préliminaires du décompte des scrutins, près de 56 à 58% d'Egyptiens qui ont pris part au vote, se sont prononcés pour la nouvelle Constitution, soutenue par les islamistes, tandis que le reste se sont prononcés contre.