La notation la plus élevée «ruAAA» dit que Moscou règle ses exigibilités aux créanciers en roubles sur le marché local pleinement et dans les délais prévus. La différence dans les évaluations nationales et internationales dépend du fait où se fait un emprunt, à l’étranger ou bien sur le marché national. De toute façon, Moscou a toujours été un emprunteur fiable, explique le directeur exécutif du groupe de sociétés « Alor » Serguéy Khestanov.
« En 1998 au cours du fameux défaut de paiement, Moscou a évité le défaut de paiement. La ville mène une politique raisonnable sur le marché de créances. Notamment, même quand son budjet est exécuté avec un excédent, Moscou est toujours présent sur le marché de créances pour se faire acquérir l’histoire créancière positive ».
Et si Moscou veut emprunter en émettant ses obligations, elles sont bien demandées. Il y a beaucoup de ceux qui veulent donner de l’argent au gouvernement de la ville qui savent comment le dépenser raisonnablement. Le plus souvent l’émetteur commande une notation avant d’emprunter. Si c’est ainsi, Moscou est prêt de nouveau à emprunter, dit l’analyste du groupe financier Kalita-Finance, Alexéy Viasovski.
« Cela veut dire que l’année pochaine, très probablement, un emprunt d’envergure sera fait. Et le gouvernement de la ville voudrait faire baisser les taux, car une haute notation signale aux investisseurs que l’emprunteur est solvable ».
Et Moscou devient progressivement un centre financier international, ce qui demande les ressources financières considérables. Les notations faites par d’autres représentants des agences de notation Moody’s et Fitch ne posent pas de doutes quant à la solvabilité de la capitale de Russie. Et la notation précédente BBB le confirme. Les experts sont unanimes : si Moscou conserve sa situation actuelle, les trois agences lui donneront la notation idéale. /L
