On n’a qu’à voire les actionnaires du projet. A part Gazprom russe il engage : Eni italien, EDF français, Wintershall allemand. Une telle coopération permet aux principales compagnies du monde de mettre à profit l’expérience engrangée. A la fois elle aide à développer de nouvelles technologies et à attirer des investissements privés. On ne doit non plus oublier qu’un projet aussi important aura un effet bénéfique sur l’essor de tous les pays riverains de la mer Noire. Le président russe Vladimir Poutine, qui a pris part à la cérémonie, a noté la portée internationale du projet :
Il engage de nombreux pays européens. Il suffit de dire qu’à une première étape l’approvisionnement en gaz naturel se fera dans au moins six Etats : Bulgarie, Serbie, Hongrie, Slovénie, Italie, Croatie. Les plus importants partenaires d’Europe de l’Ouest prennent part à la réalisation du projet – de France, d’Italie, d’Allemagne. Ce projet a reçu le soutien politique dans tous les pays partenaires. Tous les accords internationaux ont été signés, toutes les décisions d’investissement ont été prises.
Le gazoduc passera sous la mer Noire et deviendra une partie du système géant de transport de gaz naturel South Stream . C’est une solution durable de la tâche d’approvisionner la population et l’industrie de l’UE en énergie. M. Poutine a de même évoqué la composante écologique du South Stream et l’a comparé au gazoduc Nord Stream:
Je peux assurer tous les participants à ce projet qu’il sera réalisé conformément aux plus hauts standards écologiques. Si je me rappelle bien, concernant le gazoduc Nord Stream, il y environ un millier de détecteurs sur tout le trajet qui informent en ligne par satellite tous les pays intéressés.
South Stream sera rempli de premier gaz naturel en 2016 et pourra transporter comme prévu 63 milliards de mètres cubes de gaz vers 2019.
