Internet: la plupart des Russes soutiennent le blocage des "sites nocifs" (sondage)

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La plupart des Russes soutiennent l'idée de limiter l'accès aux sites internet diffusant des informations "nocives", selon un sondage publié jeudi par le Centre Levada.

La plupart des Russes soutiennent l'idée de limiter l'accès aux sites internet diffusant des informations "nocives", selon un sondage publié jeudi par le Centre Levada.

Les Russes estiment qu'il faut limiter l'accès aux sites diffusant de la pédopornographie (87%), aux sites où les toxicomanes échangent d'informations sur la consommation de drogue (70%) et aux sites donnant des conseils sur la fabrication d'armes artisanales (60%).

La moitié des Russes se prononcent pour l'interdiction des sites appelant à renverser le régime constitutionnel de façon violente et 15% des personnes interrogées sont favorables au blocage des sites consacrés à l'organisation des actions de protestation pacifiques.

Une liste noire des sites contenant des informations prohibées (zapret-info.gov.ru) existe en Russie depuis un mois. Il s'agit avant tout des sites diffusant de la pédopornographie, faisant la promotion de la consommation de drogues ou donnant des conseils sur les méthodes pour se suicider. Le Service fédéral russe de contrôle des communications (Roskomnadzor) a déjà reçu 19.000 demandes d'inscrire un tel ou tel site sur cette liste.

23% des Russes estiment qu'il faut confier la création de la liste noire aux experts, 15% jugent qu'il faut en charger les organes judiciaires et 9% l'en chargeraient les fournisseurs d'accès à Internet.

A l'heure actuelle, les sites internet peuvent se retrouver sur la liste noire russe sur décision de Service fédéral russe de contrôle des communications (Roskomnadzor), de Service fédéral russe de contrôle pour les droits des consommateurs et le bien-être de l'homme (Rospotrebnadzor) ou du Service fédéral russe de contrôle des stupéfiants (FSKN), soit sur décision d'un tribunal. Les fournisseurs d'accès à Internet sont ensuite chargés de bloquer les sites en question sur le territoire russe.

Le sondage a été réalisé du 23 au 26 novembre auprès de 1.500 habitants de 130 localités russes. La marge d'erreur statistique ne dépasse pas 3,4%.

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